4 Roues sous un Parapluie ambitionne de se développer dans toute la France

Suite à un changement d'actionnaires, l'agence évènementielle 4 Roues sous un Parapluie compte multiplier ses bases en France et relever le défi environnemental grâce à l'hydrogène.
4 Roues sous un parapluie
Après Paris et Bordeaux, 4 Roues sous un parapluie cible de nouvelles implantations en France, comme en Côte d'Azur, en Champagne ou en Rhône-Alpes

Si les Parisiens voire les Bordelais ont déjà vu circuler dans leurs rues ses antiques 2CV, 4 Roues sous un Parapluie a entamé en plein Covid un nouveau chapitre de son histoire. En effet, après 18 ans d’existence, l’agence évènementielle a été reprise par deux ingénieurs passionnés, Emmanuel Mounier et Romain Jouhaud, respectivement président et directeur général. Après la capitale, 4 Roues sous un Parapluie s’était implantée à Bordeaux en 2018, l’agence proposant aux entreprises au travers de ses rallyes découverte de parcourir des lieux emblématiques comme Saint-Emilion et Blaye, les territoires viticoles alentours (Médoc, Graves, Entre Deux Mers…), le Bassin d’Arcachon et la Dordogne. « La gastronomie et le vin constituent évidemment le fil conducteur de nos circuits grâce à des partenariats passés avec des châteaux proposant visites et dégustations« , explique Romain Jouhaud. Pour cela, les deux jeunes entrepreneurs disposent d’une flotte de 46 véhicules anciens, 2CV principalement mais aussi une DS. Ceux-ci sont répartis entre les deux villes selon les opérations, voire déplacés en camions pour les évènements requérant plus d’une vingtaine de 2CV. « Nous sommes ainsi capables d’aller partout en France, selon la demande d’un client, comme récemment à Grenoble. Avec la possibilité de recourir aux véhicules de propriétaires privés si nécessaire« , ajoute-t-il. Une éventualité néanmoins rare, la moyenne tournant autour d’une dizaine de véhicules mobilisés par évènement.

Une reprise progressive de l’activité

Si 4 Roues sous un Parapluie opérait environ 250 évènements par an avant la Covid soit quasiment un par jour ouvré, la pandémie a considérablement impacté l’agence. « L’activité reste inférieure de 50% comparé à 2019 mais nous espérons une reprise progressive car les sociétés recherchent des propositions originales pour se rassembler et remotiver leurs équipes, a fortiori au vert. La principale difficulté reste la visibilité avec des réservations effectuées sans anticipation, à moins d’un mois de l’opération« , note Romain Jouhaud. Optimiste, il envisage déjà de nouvelles implantations, sur la Côte d’Azur (Marseille, Nice…), en Champagne (Reims, Epernay) ou en Rhône-Alpes (Lyon, Annecy, Grenoble…). L’agence espère à terme un surcroît d’activité lié à des partenariats avec d’autres agences évènementielles hexagonales et aux prochains grands rendez-vous sportifs, la Coupe du Monde de Rugby à XV en 2023, et les Jeux olympiques d’été à Paris en 2024. Si l’offre repose aujourd’hui sur ses anciennes Citroën, 4 Roues sous un parapluie réfléchit également à se constituer une petite flotte de 4L, autre icone automobile, Renault cette fois ci. « Cela permettrait de créer des challenges, une partie du groupe accomplissant le rallye en 2CV, l’autre en 4L. Il y a une adhésion immédiate des participants à ces véhicules anciens qui procurent un bond dans le passé et une expérience unique de conduite« .

4 Roues sous un parapluie IDFUn virage environnemental à négocier

Sur sa feuille de route, 4 Roues sous un Parapluie a par ailleurs entamé un virage environnemental. Après une première 2CV convertie à l’électrique en 2015 – perdant au passage son bruit de moteur caractéristique – l’opérateur parie désormais sur l’hydrogène. « L’autonomie est bien meilleure comparé à l’électrique, justifie le DG. En fonction des recherches de R&D en cours, nous espérons aboutir à une première transformation d’ici 2025. Le reste de la flotte suivra si le test est concluant. L’ambition est de montrer que nos activités touristiques peuvent être durables« . Une nécessité pour répondre aux préoccupations environnementales des entreprises et de leurs collaborateurs. Mais aussi pour pouvoir continuer à rouler dans des centres historiques où seront demain mis en place des Zones à faibles émissions (ZFE).