
C’est une tendance déjà identifiée depuis plusieurs mois, sur laquelle American Express GBT vient apporter un nouvel éclairage : les comportements engendrés par la crise sanitaire poussent les entreprises à réunir plus fréquemment leurs collaborateurs. Et la tendance devrait donc se maintenir l’an prochain, à en croire les prévisions du “Global Meetings & Events Forecast 2024” dévoilées à la mi-octobre.
« Avec des effectifs plus dispersés que jamais, les entreprises réévaluent l’importance des interactions internes pour la cohésion des équipes, la productivité, la créativité, l’engagement et le bien-être des employés” résume Gerardo Tejado. Le vice-président directeur des services professionnels d’Amex GBT poursuit : “Il est plus évident que jamais que les réunions et les interactions en personne sont irremplaçables, les échanges en tête-à-tête et le renforcement des relations étant les pierres angulaires de la réussite personnelle et professionnelle. Nos prévisions indiquent que 2024 sera une année dynamique – non seulement les budgets et le nombre de participants sont à la hausse, mais nous observons également une accélération spectaculaire de l’adoption de la technologie ».
Concrètement, la TMC note que 67 % des personnes interrogées témoignent de budgets Meetings & Events en augmentation. Les professionnels de l’organisation de réunions s’attendent à ce que les réunions internes connaissent la plus forte croissance parmi tous les types de réunions. La moitié des personnes interrogées (48 %) tablent sur une hausse du nombre de participants l’année prochaine. Les auteurs du rapport Global Meetings & Events Forecast 2024 estiment d’ailleurs que les réunions internes et les comités consultatifs de clients connaîtront la plus forte augmentation (42 %), devant les réunions de motivation (38 %), les réunions ordinaires et en petit comité, les lancements de produits et les réunions entre dirigeants (37 % chacun). Les conférences avec (35 %) ou sans salons professionnels (30 %) arrivent en dernière position.
Et l’environnement dans tout ça ? D’après Amex GBT, “la plupart des professionnels de l’organisation de réunions (78 %) ont déclaré que leurs organisations auraient des objectifs de zéro émission nette d’ici fin 2024”. Mais plusieurs difficultés sont pointées du doigt, à commencer par les contraintes budgétaires (35 %), l’identification de fournisseurs certifiés (39 %), ou la recherche de lieux limitant au mieux les déplacements (28 %). En outre, malgré les nombreuses initiatives qui ont fleuri dans le secteur du MICE, les professionnels peinent encore à calculer les émissions de CO2 après l’événement (32 %), et déplorent un manque de compétences, de ressources et de connaissances (23 %).