
À Montréal, le palais des congrès a dévoilé dès cet été son “Palais Média Propulsion”, studio de création de contenus audio et vidéo permettant une diffusion aussi bien en direct qu’en différé. Quelques jours plus tôt, le centre de convention international ICC de Sydney officialisait le lancement de la gamme “Hybrid Event Solutions”.
En France, le géant GL events a aussi mis au point une offre hybride s’articulant autour de trois solutions : streaming, duplex et multiplex, cette dernière s’appuyant sur la couverture territoriale permise par le réseau de 50 lieux événementiels en France et dans le monde. Depuis le mois de septembre, la Cité des Congrès de Nantes s’est aussi dotée de nouveaux outils : streaming vidéo, web conférence, tweetwall, tout en garantissant une connexion HD de 4 Mo à 100 Mo. “Pour le palais des congrès, il n’y a pas d’antagonisme entre le numérique et le présentiel et digitaliser une partie des événements permettra de réduire l’empreinte carbone tout en maintenant le principe de rencontres entre les personnes”, assurent les responsables nantais.
Quant au Grimaldi Forum de Monaco, il a choisi de réorienter son partenariat avec Key4Events en intégrant des solutions de captation et de diffusion. En outre, le centre de congrès et de culture de la Principauté propose des outils statistiques pour mesurer les retombées de ces événements hybrides. Loin d’être anodin, ce volet pourrait bien s’avérer crucial pour se différencier auprès des organisateurs d’événements. Des organisateurs qui, pour beaucoup, tâtonnent encore sur le dossier du “phygital” et doivent rapidement identifier des outils fiables pour calculer le retour sur investissement, afin que cette “hybridation” aille au-delà du gadget et trouve son public, mais aussi son modèle économique.