Les salariés marseillais d’Egencia ont pris possession de leurs nouveaux bureaux depuis la fin du mois d’août. Encore fallait-il pendre la crémaillère en grande pompe pour acter cet emménagement dans le quartier Euroméditerranée : c’est fait depuis le 17 octobre, en présence de partenaires commerciaux et d’officiels locaux. Le nouvel environnement des équipes Egencia, tout neuf voire même en cours de finalisation, devrait les changer de l’atmosphère parfois « alternative » de la Belle de Mai, où s’était installée l’agence de voyages d’affaires depuis 2007. L’antenne phocéenne comptait alors une vingtaine de salariés. Ils sont aujourd’hui dix fois plus, 43 des 200 collaborateurs travaillant depuis chez eux, en home office. L’espace a donc logiquement été revu à la hausse, passant de 1500 à quelque 2000 m², optimisé au sein d’un même étage, avec des avantages non négligeables en termes de transports et de services alentour. Le plateau marseillais compte parmi les quatre centres de services clients Egencia en France, avec Paris, Lyon et Tourcoing. Pas moins de 75 entreprises sont assistées depuis cette plateforme, Marseille accueillant le plus grand centre de service clients de l’agence en Europe.
A l’heure d’inaugurer ces nouveaux bureaux, le rapprochement avec la concurrence est tentant, tandis que d’autres agences sont contraintes de supprimer des postes, de fermer certains bureaux. Ce déménagement marseillais sonne donc aussi comme un message envoyé au marché – à l’instar de l’inauguration du nouveau siège parisien voilà déjà trois ans – : Egencia poursuit sa montée en puissance, et voit plus grand. Les chiffres en attestent, avec une croissance du chiffres d’affaires supérieure à 10% sur le marché français. Egencia ayant même gagné une place dans le classement global des TMC, chipant la 4e place à HRG en termes de revenus.
une course aux talents
Pour asseoir sa croissance, Egencia mise pourtant moins sur le foncier que sur l’humain. « Nous ne sommes pas lancés dans une course au nombre de centres », tempère Christophe Peymirat quand on l’interroge sur la possibilité d’un cinquième plateau en France. « Ce qui se joue, c’est une course aux talents. Nous avons trouvé à Marseille un bon équilibre entre le coût des infrastructures et un très bon niveau de formation« , poursuit le directeur commercial monde d’Egencia. Des compétences rares, et donc d’autant plus précieuses à l’heure de traiter des dossiers complexes. « La technologie online joue un rôle majeur, mais le travail assuré par le service clients est de plus en plus complexe » souligne Mark Hollyhead, directeur des opérations monde Egencia. « Pour attirer les meilleures compétences, il nous faut le meilleur environnement » ajoute-t-il. Un environnement harmonisé peu à peu dans les différents bureaux de l’agence à travers le monde – Egencia est aujourd’hui présente dans 66 pays, dans Singapour et Hong Kong depuis l’an dernier – pour valoriser chacun des collaborateurs du réseau.
