Les chiffres du tourisme en Thaïlande ne cessent de pointer vers le haut. En 2015, 26 millions de visiteurs ont franchi les frontières de l’ancien royaume du Siam. Cette année, le seuil des 30 millions devrait être dépassé. Une croissance qui rime avec excellence, car l’objectif de la Thaïlande est de monter en gamme. Cela se traduit actuellement par une accélération des ouvertures d’hôtels de luxe et de boutique hôtels design. À Bangkok, condensé de ce qui se trame dans le reste du pays, pas besoin d’être grand clerc pour le comprendre. Les sites de construction mettant en avant le nom d’une star de l’hôtellerie internationale sont pléthore...
Les chiffres du tourisme en Thaïlande ne cessent de pointer vers le haut. En 2015, 26 millions de visiteurs ont franchi les frontières de l’ancien royaume du Siam. Cette année, le seuil des 30 millions devrait être dépassé. Une croissance qui rime avec excellence, car l’objectif de la Thaïlande est de monter en gamme. Cela se traduit actuellement par une accélération des ouvertures d’hôtels de luxe et de boutique hôtels design. À Bangkok, condensé de ce qui se trame dans le reste du pays, pas besoin d’être grand clerc pour le comprendre. Les sites de construction mettant en avant le nom d’une star de l’hôtellerie internationale sont pléthore. Avec une tendance très marquée pour le développement de résidences avec services hôteliers destinées à de riches propriétaires. Ce concept, venu tout droit des États-Unis, bien qu’ayant déjà fait des émules de par le monde, n’a fait florès que récemment en Thaïlande. Mais les hôtels les plus mythiques de la capitale s’y mettent, à commencer par le célèbre Mandarin Oriental.
Que l’on continue d’appeler tout simplement l’Oriental, comme le faisaient autrefois un Somerset Maugham, une Audrey Hepburn ou une Lauren Bacall. Cette somptueuse légende de l’hôtellerie a su grandir, s’adapter à chaque époque et rayonner toujours. Elle qui n’était à ses débuts en 1876 qu’une minuscule maison coloniale d’un blanc immaculé posée au bord du Chao Praya, proposera sous peu des résidences de grand standing de l’autre côté du fleuve. Si l’on en juge par le niveau de service et l’élégance de ce palace où une composition végétale de 30 000 fleurs, renouvelée chaque semaine, accueille le visiteur à son arrivée et où des chapelets de jasmin embaument couloirs et boudoirs, on peut déjà imaginer de quel luxe seront entourés les futurs résidents. Pourront-ils, comme les clients de l’hôtel, faire appel à leur butler personnel à n’importe quelle heure du jour et de la nuit ? Auront-ils eux aussi le privilège de se voir servir granités de citronnelle et autres rafraîchissements exquis allongés sur leur transat face à la plus belle piscine de Bangkok ? On ne peut que l’imaginer…
Toujours est-il que la tendance aux appartements avec services hôteliers est évidente, d’autant plus que Ritz-Carlton, l’enseigne ultra luxe du groupe Marriott, a également fait le pari d’en proposer 200, sans même avoir d’hôtel à Bangkok. Le lieu choisi aura très certainement de quoi séduire puisqu’il s’agit des derniers étages de la tour MahaNakhon, nouvelle icône de la capitale. C’est là aussi, mais entre les 1er et 20e étages, que devrait être prochainement inauguré un boutique hôtel de 159 chambres, l’Edition Bangkok, issu d’une récente gamme d’hôtels design déjà implantée à Miami, Londres et New York et développée conjointement par Marriott et Ian Schrager, le pionnier des établissements luxe et lifestyle.
Autre heureuse nouvelle pour le voyageur d’affaires avide de nouveautés, Bangkok devrait compter dans ses rangs au début du printemps 2017 un autre acteur de renom, Park Hyatt. Avant même d’exister, l’établissement de 222 chambres entend s’imposer comme oasis urbaine de luxe. Investissant les 24 derniers étages d’une tour située au-dessus du mall Central Embassy, elle proposera de nombreux toits-terrasses et une splendide piscine.
Malgré toutes ces ouvertures, les hôtels ayant déjà fait leurs preuves à Bangkok ne manquent pas. C’est le cas du St Regis, ouvert depuis déjà cinq ans devant un hippodrome, ce qui lui confère son charme très particulier. Conçu pour satisfaire une clientèle d’affaires exigeante, ce cinq étoiles de 176 chambres – dont près d’un tiers sont des suites – est le seul de la capitale à proposer un butler attitré à chaque client, quelle que soit la catégorie de chambre. Ainsi peut-on profiter des services d’un véritable assistant personnel qui se chargera d’organiser rendez-vous, transferts ou dîners…
Épure et zénitude
Dans un esprit très contemporain, le Como Metropolitan, issu d’une chaîne singapourienne, joue pour sa part sur l’épure et la sophistication. Logé entre le Sukhothai et le Banyan Tree, il se déploie en retrait d’une avenue où se succèdent les hôtels de luxe. La beauté du lieu s’exprime par une simplicité des lignes. Dans un esprit très zen, son lobby accueille une majestueuse sculpture représentant une feuille de lotus. Ses 169 chambres sont à son image ; sobres, mais aussi « technologiquement avancées ». Une adresse dont la discrétion est à la hauteur de la distinction avec, par ailleurs, une piscine qui fait aussi partie des plus agréables de Bangkok.
Du côté des Français, après l’ouverture du Sofitel So qui aura marqué l’année 2012 – l’établissement fait désormais référence en matière de luxe contemporain –, Accor a ouvert cette année un Novotel dans le quartier de Sukhumvit. Le groupe hôtelier hexagonal s’est d’ailleurs solidement ancré à Bangkok, désormais son siège pour l’Asie-Pacifique. On peut donc encore espérer des nouveautés So French, et cependant made in Thailand.
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