Comme annoncé pendant le week-end, le gouvernement de Boris Johnson a décidé d’appliquer des mesures de confinement encore plus strictes. En cause: la découverte d’une nouvelle variante plus contagieuse du virus. Un nouveau niveau de danger, labellisé ‘4’, s’applique désormais à Londres et au sud-est de l’Angleterre. Tout déplacement est interdit dans cette zone tandis que les commerces non-essentiels sont fermés.
Les Pays-Bas ont été les premiers à suspendre toutes les liaisons avec le Royaume-Uni. Cette mesure s’applique au moins jusqu’au début janvier. L’aéroport d’Amsterdam Schiphol est particulièrement affecté par cette mesure.
La plate-forme est en effet la principale porte d’entrée aérienne du continent européen vers et en provenance du Royaume-Uni. Amsterdam entretient des liaisons aériennes vers une douzaine de villes britanniques.
Suspension du trafic Royaume-Uni/France
L’Allemagne, la Belgique, l’Irlande et l’Italie ont adopté dans l’urgence pendant le week-end des mesures de restriction similaires. La France leur a emboîté le pas. Elle a suspendu également trafic aérien et lignes en Eurostar ou via Eurotunnel. Lundi 21 décembre, le Danemark, la Norvège et les Pays Baltes ont suivi le mouvement.
« La France a pris des mesures de sauvegarde en suspendant les circulations depuis le Royaume-Uni vers la France, non seulement pour les transports passagers mais aussi pour les transports de marchandises. Et ce pour 48 heures au moins« , précisait le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari dimanche soir.
Le gouvernement français doit prendre une décision sur un prolongement de cette suspension, partielle ou totale. Il est très probable que les autorités décideront de continuer à restreindre temporairement la circulation des voyageurs.
La nouvelle variante du virus met donc le Royaume-Uni à l’isolement quasi-total. Une telle situation peut de fait contenter en leur for intérieur les partisans les plus radicaux du Brexit.