
Peut-on déjà considérer cette Convention Européenne comme un succès ?
Hans-Ingo Biehl – Oui, nous le pensons en tous cas. C’est une très belle plateforme pour permettre aux gens de se rencontrer. Notre partenariat avec la GBTA nous a permis de mettre en place ce point de rencontre pour les différents acteurs du marché. Nous en sommes très heureux.
L’évènement enregistre une participation record : comment expliquez-vous cette affluence ?
Hans-Ingo Biehl – C’est une combinaison de différents facteurs : un contenu intéressant, avec des sessions abordant des problématiques d’actualité pour les Travel Managers ; de très bon intervenants sur scène, à l’image de Michael O’Leary et de Tim Clark ce matin. Il y a aussi une très bonne localisation, à Berlin, qui peut permettre aux invités de prolonger un peu leur séjour s’ils le souhaitent. Il y a donc un effet boule de neige : les invités regardent la liste des participants, et réalisent au cours des dernières semaines que l’audience grossit de façon exponentielle. Nous attendions 650 personnes, et nous comptons plus de 200 participants de plus. Je pense aussi que pour faire d’une convention européenne de la GBTA un succès, il faut un marché local puissant pour accompagner l’évènement. A elle seule, la VDR a apporté plus de 350 participants à cet évènement. C’est crucial.
Quelles sont les priorités de la VDR ?
Hans-Ingo Biehl – Notre principale problématique consiste à bien cerner les tendances actuelles. Or l’industrie évolue en profondeur, en passant du « simple » achat de voyages d’affaires à une approche door to door. Nous passons du Travel Management au Mobility Management, tout du moins dans les grandes entreprises. Il faut donc s’ouvrir, changer d’attitude, explorer les nouvelles opportunités pour rationaliser les process. Nous ne sommes plus dans une logique orientée seulement par l’achat des voyages, l’obtention des meilleurs tarifs. Il s’agit désormais de se focaliser aussi sur la demande du voyageur, notamment pour garder ses meilleurs éléments et les motiver.
Quelles sont les autres priorités de la VDR ?
Hans-Ingo Biehl – Nous souhaitons bien sûr accroître le nombre de membres. Nous réunissons actuellement 550 entreprises, dont les deux tiers appartiennent à la catégorie des acheteurs, et le tiers restant à celui des fournisseurs. Nous souhaitons aussi être innovants, ressentir les tendances du marché. Nous voulons être en pointe sur les dossiers clés.
De tels évènements doivent y contribuer…
Hans-Ingo Biehl – Oui, effectivement. Cela nous permet d’aborder les problématiques de demain, mais aussi celles d’aujourd’hui, bien sûr. Les Travel Managers doivent s’adapter, ne pas rester constamment dans une « zone de confort », mais aller de l’avant.