
Baignés d’un soleil qui se fait rare en ce début d’automne, les nouveaux Salons Nework ont donc dévoilé leurs atouts à la presse ce 7 octobre sous de bons auspices. Installé sur le Port de Javel, sous le regard de la Tour Eiffel et à quelques encablures de la Statue de la Liberté, le bien-nommé salon Nework jouit incontestablement d’une position privilégiée, au sein d’un quartier stratégique pour les entreprises de l’ouest parisien. Il parachève aussi et surtout une stratégie de développement entamée au printemps 2008 par Sodexo lors du rachat des Yachts de Paris, et qui peut désormais s’appuyer sur ce pôle Ouest du Port de Javel où les trois infrastructures cumulées – Le Paquebot, la Barge Liberty et les Salons Nework –totalisent une capacité de 1750 personnes. Des espaces évènementiels désormais labellisés « Lieux et marques de prestige » par Sodexo, notamment grâce à la qualité d’une offre gastronomique signée par la Maison Lenôtre, et qui misent à la fois sur la complémentarité des trois entités du port de Javel haut, la facilité d’accès et le décor unique proposé aux invités. « Cette impression d’être en bord de mer en plein centre-ville de Paris » résume d’ailleurs Nathalie Bellon-Szabo, Présidente des Lieux et Marques de Prestige de Sodexo. « Rendre Paris aux Parisiens » : telle est la mission revendiquée par Laurent Le Fur, Directeur Général de Yachts de Paris qui entend « permettre au client de s’approprier le lieu ». A l’image de cette avant-première mondiale réalisée en marge du Mondial de l’Automobile dès le premier mois de fonctionnement des Salons Nework, à grands renforts de véhicules haut de gamme intégrée au sein du nouvel espace et même présentés depuis la Seine.
Crédits : Abdo Jbeily, architecte
A eux seules, les nouveaux locaux Nework se font fort d’accueillir 800 invités au sein d’un espace de 800 m² à la fois modulable, fonctionnel et respectueux de son environnement direct. Car la mise en place de ce projet – le premier d’une telle ampleur sur ces quais de Seine depuis 1966 – supposait forcément l’intégration des contraintes imposées par les différentes institutions faisant autorité sur la zone. Végétalisation de la toiture, utilisation de l’énergie solaire pour faire fonctionner le toit rétractable (460 m²), acheminement fluvial de matériaux de construction écologiques comme le bambou : le projet se veut écoresponsable, et entend intégrer « un air de Hamptons sur Seine » à une architecture perpétuant les codes du bord de fleuve. Une fois autorisé par les différentes parties prenantes du dossier, il aura « suffi » de quatre mois et demi au nouvel espace pour sortir de terre, moyennant 4,5 millions d’euros. Un investissement sur lequel Sodexo fonde aujourd’hui ses espoirs de développement : d’ici cinq ans, le groupe table sur une augmentation significative (+25%) du chiffre d’affaires des Yachts de Paris, aujourd’hui estimé à 18,5 millions d’euros. La signature d’une nouvelle concession jusqu’à 2035 témoigne d’ailleurs des ambitions à long terme des Yachts de Paris, qui entendent désormais s’imposer comme « la nouvelle référence de l’évènementiel parisien ».
Florian Guillemin