La mission économique de Bruxelles note, quant à elle, que “les services financiers représentaient en 2006 les deux tiers des exportations totales de services et correspondaient au double des exportations de marchandises.”
La belle affaire est partie pour durer et les retombées de la crise des subprimes et autres soubresauts globaux ne semblent pas troubler la légendaire “placidité luxembourgeoise”. “Les revenus des activités clés de la place, le private-banking et les services aux OPC, n’ont pas souffert de la crise des subprimes”, affirmait la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) dans son bilan de la place financière en 2007. Même constat pour l’Association luxembourgeoise des fonds d’investissement (ALFI) qui “s’attend pour 2008 à une augmentation des avoirs sous gestion qui ont, l’an passé, dépassé le cap des 2000 milliards d’euros”. On retrouve le même optimisme dans le secteur des assurances, autre activité clé du Grand Duché.
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Roland Pinnel, directeur du Luxembourg City Tourist Office
