
Quel effet a eu la publication du classement mondial ICCA ?
Maxime Tissot – L’effet d’une bombe ! Nous sommes passés de la 142e place à la 74e. Marseille a accueilli 33 congrès internationaux et est désormais la deuxième ville française après Paris, mais avant Lyon et Nice ! Avec toutes les équipes, nous avons fait d’énormes efforts et convaincu les instances marseillaises de nous suivre dans nos actions. L’effet “capitale européenne de la culture 2013” a permis à la ville d’attirer plus de manifestations, soit 457 en 2013 contre 331 en 2012. Désormais nous sommes reconnus comme une ville de congrès et entrons en concurrence avec les grandes destinations européennes traditionnelles.
Comment vous positionnez vous sur ce marché ?
M.T. – Nous nous appuyons sur nos pôles de compétitivité comme les secteurs de la santé et de la biotechnologie, le numérique, le transport, la logistique et le maritime. Nous allons chercher des ambassadeurs locaux pour nous aider à porter des candidatures. Côté taille des manifestations, nous sommes bien positionnés pour l’accueil de congrès d’environ 4 000 participants.
Marseille foisonne de projets. Pouvez-vous nous en citer quelques uns ?
M.T. – En fin d’année, nous inaugurerons le stade Vélodrome, doté de nouveaux équipements. Le projet d’un lieu dédié au spectacle et à l’évènementiel de 1 500 à 2 000 places – l’Arena – est également à l’étude. Par ailleurs, dans la zone portuaire, du côté du MuCem, un appel d’offres est lancé pour l’aménagement de divers bâtiments, tandis qu’un peu partout de nouveaux établissements hôteliers ouvrent.
Mega événements : un enjeu économique de taille
Mega événements : un enjeu économique de taille
- « Marseille est désormais la deuxième ville française après Paris » : Maxime Tissot, Marseille Congrès Convention Bureau