
Le marché du PC portable, comme le reste des produits high-tech nomades, ne cesse de se sous-segmenter. Autrefois limité à des alternatives basées sur la taille des écrans, l’utilisateur trouve aujourd’hui quatre ou cinq sous-catégories de produits, allant du plus basique au plus puissant, du poids plume à la brique de compétition. Le subnotebook pro a longtemps été la star des PC. Il combinait puissance et légèreté tout en se signalant par sa finesse, sa compacité et aussi… des tarifs élevés. Rien de tel pour affirmer un statut social qu’une machine fine et compacte montrée dans un lounge d’aéroport, cet univers aux codes sociaux subtils, mais bien marqués.
Ces machines de 12 à 14 pouces ont été laminées par deux nouveautés produites par l’industrie. D’un côté, les netbooks ont gagné la palme de la compacité extrême, mais au prix de performances minimales. De l’autre, la course à la puissance de calcul a cessé. Le subnotebook s’est donc adapté à cette nouvelle donne. Il continue de proposer un compromis entre une capacité à traiter la plupart des besoins (avec la puissance de processeur et de mémoire qui vont avec) et des autonomies en net progrès. La finesse étant devenue une quasi-obligation, il ne s’appuie plus autant sur cet argument. Le très haut de gamme de l’informatique portable s’est ainsi reporté sur des machines rarissimes.
Les Vaio séries X ou Dell Adamo bénéficient d’un design très soigné qui signale une rareté et des performances particulières. Mais la volonté d’entrer en concurrence avec le roi du geek glamour, Apple, est patente et en fait des objets de niche tout à fait à part.
Eventail des possibles
Le choix dans la catégorie des 13 pouces puissants, fins et endurants est donc devenu très large. En parallèle, les fabricants de PC continuent à offrir des modèles pro destinés aux grandes sociétés. Quasiment fabriqués sur mesure, taillés pour répondre à des besoins très larges, ils permettent de travailler dans un confort qui n’a d’égal que la facilité avec laquelle les services informatiques peuvent les intégrer dans un parc de machines. Ils ont tendance à être sans fioritures, sans jeux ni interfaces orientées loisirs et à présenter des looks rassurants, c’est-à-dire volumineux et sans grâce. Mais la polyvalence est passée par là. Ces appareils disposent donc d’autonomies passant les quatre heures, de cartes graphiques intégrées (circuit Intel) ou dédiées (type Nvivia ou ATI) avec sortie HDMI (essentiel pour se connecter à un projecteur ou à un téléviseur).
En prime, ils offrent une interface de gestion des ressources qui peut remplacer les données disséminées dans Windows Seven et les présenter de manière synthétique et conviviale. Une façon de placer des composants maison peu utiles et les insupportables antivirus indébrayables. Même pour les pros, le PC devient moins triste sans perdre de ses capacités et en restant transportable.