Laponie finlandaise : l’heure bleue

Rencontre avec Tarja Manninen, directrice Marketing de Exploreinari

Directrice Marketing de Exploreinari, Tarja Manninen décrit les atouts de la Laponie finlandaise pour le tourisme d'affaires.
tarja-Manninen

Ils veulent découvrir le nord au moins une fois dans leur vie

Il semblerait que la Laponie finlandaise connaisse un gros succès…

Tarja Manninen – En effet. Pour notre région, toutes nationalités confondues, nous avons enregistré une croissance de 2 % l’an dernier. Et plus de 30 % pour ce qui concerne les Français dans toute la région. C’est énorme.

Comment expliquez-vous cet engouement ?

T. M. – Les gens ont vu beaucoup de pays, ils ont beaucoup voyagé ces dernières années. Alors ils veulent maintenant découvrir le Nord au moins une fois dans leur vie, goûter au froid, à la neige, voir des aurores boréales… Il faut dire que notre pays n’est pas détruit par le tourisme, la nature est immense. Et les touristes, d’affaires ou pas, sont à la recherche de cela.

Quand cela a-t-il commencé ?

T. M. – Dans les années 60 pour le tout début, avec l’ouverture de l’aéroport d’Ivalo. Mais cela ne concernait que le marché domestique exclusivement. En fait, cela a vraiment démarré pour les Européens dans les années 80, avec l’installation d’un certain nombre d’hôtels jusqu’à ce que nous atteignions 9 000 lits aujourd’hui. Le tourisme d’affaires, lui, n’a véritablement commencé qu’à la fin des années 80, début 90.

Quelle est la durée moyenne d’un séjour de tourisme d’affaires ?

T. M. – Deux à trois nuits. Le temps d’essayer de voir une aurore boréale, c’est pour ça qu’ils viennent en tout premier lieu, mais aussi pour faire du traîneau tiré par des chiens husky ou des rennes, puis faire de la motoneige, ce qui arrive en deuxième et troisième position dans leurs motivations. Le marché domestique a plus tendance à s’intéresser au ski de randonnée. Mais tous découvrent notre gastronomie qui se sophistique de jour en jour. Les avis sont unanimes. Il s’agit toujours de produits très sains, très proches de la nature.

Reste la culture sami…

T. M. – Mais bien sûr. Mais c’est très strict ici : ce sont les Samis qui se chargent eux-mêmes de leur développement touristique. Nous, nous faisons parfois office de go between, et c’est très bien comme ça.

 

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