On pense aujourd’hui que celui qui révolutionna la peinture du XVIIe siècle de par son réalisme quelquefois brutal, son érotisme dérangeant ainsi que par son extraordinaire traitement du clairobscur, utilisait des instruments d’optique, à partir des connaissances scientifiques de l’époque. On y voit donc des miroirs, des lentilles et des ouvrages qui ont pu l’inspirer. Grâce à ces dispositifs reconstitués et des images projetées sur des modèles en résine grandeur nature, on peut comprendre les effets picturaux qu’il a essayé de réaliser.Quatre peintures servent de support à ces démonstrations – le Panier de fruits, le Bacchus malade, la Méduse et Saint Jérôme écrivant – et dévoilent l’univers d’un personnage trop souvent réduit au qualificatif de “peintre maudit”.
Caravage, l’atelier d’un génie. Jusqu’au 29 mai. Palazzo Venezia. Via del Plebiscito, 118. www.ticketeria.it