
Parmi les nombreux thèmes abordés par SAP Concur dans le cadre de sa cinquième enquête annuelle, il en est un qui pourrait – et devrait – mobiliser l’attention de certains employeurs, notamment au niveau des ressources humaines. « Les voyages d’affaires sont essentiels, mais beaucoup estiment qu’ils sont injustement réservés à quelques-uns », résument ainsi les auteurs du rapport. D’après les résultats de ce sondage mené à l’international auprès de 3 850 voyageurs d’affaires et 700 travel managers d’affaires, la majorité d’entre eux dénonce une forme d’injustice. 62% des voyageurs d’affaires estiment en effet qu’ils n’ont pas toujours eu les mêmes chances de faire des voyages d’affaires que leurs collègues, en raison de leur genre, de leur orientation sexuelle, de leur apparence physique ou de leurs conditions de santé. Plus spécifiquement, près d’un tiers (31 %) des voyageurs d’affaires LGBTQ+ estiment ne pas toujours avoir les mêmes opportunités de voyages d’affaires en raison de leur orientation sexuelle. Les professionnels de la génération Z sont 29 % à estimer que leur âge les a desservis. Enfin, près d’un quart des femmes interrogées (23 %) font le même constat…
« Notre étude souligne l’équilibre que les entreprises doivent maintenir, en identifiant et en comprenant les besoins de flexibilité des voyageurs et leurs attentes en matière de diversité et d’inclusion ou de durabilité, tout en faisant face à la réalité de la politique de voyage de l’entreprise et aux contraintes budgétaires » estime Stephanie Zetlaoui, Senior Travel solution consultant.
Vers plus de flexibilité dans les politiques voyages
Autre enseignement de l’étude publiée par SAP Concur : les politiques voyages pourraient bien s’assouplir dans un avenir proche, pour le meilleur et pour le pire. En effet, la quasi-totalité des travel managers (98 %) prévoient une évolution de leur politique voyages au cours des 12 prochains mois. Et dans 38% des cas, ces changements devraient viser à répondre aux besoins des voyageurs en matière de flexibilité. La réservation directe auprès des fournisseurs gagnerait alors du terrain. Une évolution paradoxale, alors que près d’un tiers des gestionnaires de voyages (31 %), estiment que la réservation directe constitue l’une des principales menaces pour les voyages d’affaires de leur entreprise…