Rencontre : Mireille Dartus, directrice du Convention Bureau de Strasbourg

Mireille Dartus

Comment décririez-vous Strasbourg à un voyageur d’affaires ?

Mireille Dartus – Strasbourg est une ville compacte, il est donc très facile de s’y déplacer à pied. Les voyageurs d’affaires ou les congressistes s’approprient ainsi naturellement une ville dont l’ADN intègre à la fois un côté très international, très européen, mais aussi frontalier. D’ailleurs, dès le mois d’avril 2017, le tramway permettra de relier directement la gare de Strasbourg à celle de Kehl, en Allemagne. C’est une fierté en ces temps de repli sur soi, de fermeture des frontières. Cela montre l’ouverture de la ville de Strasbourg.

Qu’est-ce qui attire la clientèle business à Strasbourg ?

M. D. – En matière de tourisme d’affaires, il y a bien sûr l’attractivité de la culture et du patrimoine local, avec la cathédrale, les maisons à colombages, la gastronomie, les vins… Mais parallèlement l’université, la recherche, les nombreux pôles de compétitivité montrent bien que Strasbourg n’est pas une ville-musée. Il y a une véritable dynamique économique et académique, comme en témoigne le prix Nobel décerné récemment à Jean-Pierre Sauvage, le quatrième dans l’histoire récente de l’université de Strasbourg.

Comment envisagez-vous le futur quartier d’affaires international ?

M. D. – Ce nouveau quartier ne se limitera pas à des sièges de grandes entreprises : des services sont également prévus, tels que des hôtels, des crèches, ainsi que des logements. Une partie de la zone est également réservée aux institutions européennes, si elles ont le souhait de s’étendre.