Le voyage d’affaires au Royaume-Uni bientôt moins complexe ?
Les voyageurs d’affaires français vaccinés n’auront plus à se soumettre à un test PCR à compter du mois d’octobre pour se rendre en Angleterre. Mais le reste du Royaume-Uni - en particulier l'Ecosse - pourrait ne pas suivre. La volonté de simplification s'en trouverait pour le moins gâchée...
Par Florian Guillemin -
Les conditions d'accès au territoire britannique évoluent, notamment en Angleterre
Les multiples réglementations à tiroir mises en place au cours des derniers mois en auraient presque fait oublier le Brexit. Pourtant, le processus poursuit son cours, avec des évolutions qui concernent directement les voyageurs français. A compter du 1er octobre, la carte d’identité ne suffira donc plus aux voyageurs d’affaires français se rendant au Royaume-Uni, même si l’on peut supposer que la grande majorité d’entre eux sont dotés d’un passeport… A noter que les résidents français au Royaume-Uni disposant du « settled status » ou « pre-settled status » pourront utiliser leur carte d’identité jusqu’en 2025.
Les multiples réglementations à tiroir mises en place au cours des derniers mois en auraient presque fait oublier le Brexit. Pourtant, le processus poursuit son cours, avec des évolutions qui concernent directement les voyageurs français. A compter du 1er octobre, la carte d’identité ne suffira donc plus aux voyageurs d’affaires français se rendant au Royaume-Uni, même si l’on peut supposer que la grande majorité d’entre eux sont dotés d’un passeport… A noter que les résidents français au Royaume-Uni disposant du « settled status » ou « pre-settled status » pourront utiliser leur carte d’identité jusqu’en 2025.
Parallèlement, le contexte sanitaire s’assouplit au Royaume-Uni, comme l’a annoncé récemment le Secrétaire d’Etat aux transports, Grant Shapps. Le lundi 4 octobre à 4 heures du matin, les conditions évoluent, avec notamment la fin du système de « feux tricolores » qui déterminait jusqu’ici le ne niveau de risque pays par pays. Une liste rouge est néanmoins maintenue pour les destinations les plus touchées, mais se réduit avec le retrait de plusieurs pays dont la Turquie, l’Egypte et les Maldives.
Compte Twitter de Grant Shapps, Secrétaire d’Etat aux transports
Parmi les conséquences concrètes du nouveau système dévoilé fin septembre pour les professionnels français se rendant en Angleterre : la fin du test PCR préalable (PDT) exigé jusqu’à maintenant, à condition bien sûr d’être vacciné. Le test réalisé sur place au deuxième jour de présence restera lui obligatoire, mais il évoluera à la fin du mois d’octobre pour plus de souplesse, et des coûts réduits pour les voyageurs.
permettre à davantage de personnes de voyager, de voir leurs proches ou de faire des affaires dans le monde entier
Grant Shapps promet « un système plus simple et plus direct (…) avec moins de tests et des coûts réduits, permettant à davantage de personnes de voyager, de voir leurs proches ou de faire des affaires dans le monde entier, tout en donnant un coup de pouce à l’industrie du voyage ». Reste à savoir désormais ce qu’il adviendra dans le reste du Royaume-Uni, ces mesures s’appliquant pour l’heure uniquement au territoire anglais… « La décision du gouvernement britannique (…) n’a pas été adoptée à ce stade en Écosse en raison de préoccupations importantes quant à l’impact sur la santé publique« , indique ainsi le gouvernement écossais. « Le test des voyageurs internationaux, avant et après le voyage, est un élément important de notre surveillance sanitaire aux frontières pour minimiser le risque d’importation de variantes préoccupantes. Le gouvernement écossais souhaite maintenir une approche à quatre nations en matière de restrictions des voyages internationaux, mais il devra examiner attentivement les risques associés à un alignement sur le gouvernement britannique« , est-il précisé.
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