
En leur temps, les clippers étaient de vrais bolides, transportant leurs cargaisons à vive allure grâce à leur immense voilure. Inspiré de ces “lévriers des mers”, aujourd’hui largement dépassés en matière de vitesse, le Star Clipper calque son rythme sur celui, lent et joyeux, des îles du vent.
Quatre mâts ! Quatre lignes verticales emberlificotées dans leurs gréements s’élançant telles des flèches dans le ciel du port de Philipsburg, à Saint Martin, aux Antilles. Quatre points d’exclamation, réminiscences d’une marine d’autrefois, lorsque les ports, les grands surtout, ne se contentaient pas d’être vivants, mais savaient aussi se faire beaux. Cette silhouette, célèbre dans toutes les eaux chaudes de la planète, ne peut être que celle du Star Clipper, coqueluche – avec son cousin, le Royal Clipper – des amateurs de croisières à la voile comptant parmi les plus romantiques du monde. Ce soir, il prendra la mer pour glisser entre les îles du Vent des Petites Antilles, snobant les unes, mouillant au large des autres ou s’amarrant à leurs quais lorsqu’elles en ont un.

Pour l’heure, la plupart de ses futurs passagers, y compris ceux faisant partie d’un groupe corporate, ont joué la prudence face aux éventuels retards d’avion et aux connexions ric et rac. Ils sont donc arrivés la veille de leur embarquement et du coup, ont devant eux une journée entière pour découvrir Saint Martin, toute première destination d’une série de sept îles qu’ils aborderont en escale.
Saint Martin, alors. La plus petite île au monde à se partager entre deux pouvoirs souverains – la France et les Pays-Bas – depuis 1648. Pour l’instant, loi de proximité ou chauvinisme oblige, on se cantonnera à la partie française qui a la bonne idée d’être aussi la plus sophistiquée, la plus calme, la plus proche de ce qu’il est convenu d’appeler l’art de vivre à la Française. Sous les tropiques, tout de même. Lesquels distillent, comme à leur habitude, force couleurs, soleil fracassant, cocotiers ébouriffés, plages de sable blond, maisons à vérandas ouvragées ; et pour animer le tout une foultitude de lolos, autrement dit des bistrots en version antillaise, où le ti’ punch se fait plus que généreux… Dieu qu’ils sont traîtres, ces cocktails à base de rhum blanc, sirop de canne à sucre et citron vert ! Ils vous renversent en moins de deux, la chaleur ambiante et la musique caraïbe s’ajoutant aux degrés d’alcool.

À Marigot, la minuscule capitale de la partie française, ils sont au coude à coude, ces lolos, en front de mer et à côté du marché central. « Goûtez-moi ça ! Allez-y, c’est les meilleurs de toutes les Antilles ; après, c’est sûr, vous reviendrez ! » Ça ? Ce sont des beignets de poissons, exceptionnels il est vrai, et qui sont fabriqués par l’imposante Rosemary, une figure du marché qui, depuis 1978, chemise madras et créoles aux oreilles, officie entre ses tables, elles aussi nappées de madras. Le ton est donné ; la vie va ici à pas traînés, remettant facilement au lendemain ce qu’elle pourrait faire le jour même. C’est comme ça sur toutes les îles des Caraïbes ; et plus encore sur les toutes petites, les plus isolées, celles qu’on aura la chance d’aborder lors du futur périple marin. Mais, pour l’heure, après les ruelles de Marigot, ses ravissantes maisons et le Fort Louis qui domine la ville, on se laissera guider en minibus sur les routes de cette France aussi douce que bigarrée. Des plages à la mode, des surfeurs, un bourg – Grand Case – déclaré capitale gastronomique de l’île, puis d’autres plages plus réservées, des collines foisonnantes, des villas de célébrités cachées dans la verdure et une station balnéaire, Orient Bay, qu’on taxe volontiers de Saint-Tropez tropical. Dommage, on ne verra pas la nuit saint-martinoise, le bateau est là, qui attend. Et quel bateau ! Un élancement blanc de 115 mètres, quatre mâts en décroché – le plus haut atteignant sans effort les 63 mètres –, 3 365 m2 de voiles pour le moment enroulées sur leur bôme, des rambardes d’acajou, des cuivres rutilants, une profonde moquette bleu de France dans les espaces publics, rouge bordeaux dans la bibliothèque, le tout rehaussée par des motifs marins, des cordes et des nœuds jaune d’or, des escaliers à ne savoir qu’en faire, quatre ponts, des espaces communs encore encombrés par les bagages des passagers et que l’on traverse distraitement et… la cabine qui, bien sûr, avec ses 13-14 m2, n’est pas de taille “Versailles”, mais propose néanmoins un excellent niveau de confort, un peu comme sur un yacht privé. Des miroirs partout, une coiffeuse, une salle de bain douche-cabinet de toilette et, au-dessus d’un rayonnage de bois précieux courant sur le flanc du bateau, un hublot au ras de l’eau. Lequel fera beaucoup parler plus tard, lorsque le bateau croisera en haute mer…


Le haut-parleur annonce, dans un anglais incompréhensible tant il est mâtiné d’accent russe et de “r” roulés – ou peut-être est-ce du hongrois ? –, que le dîner est servi. Alors dînons et découvrons, en même temps, un service à l’assiette particulièrement sophistiqué et une salle à manger de 170 couverts correspondant à la capacité du navire. À part les participants à un groupe de tourisme d’affaires qui se sont forcément déjà rencontrés, personne ne se connaît. Alors, on se jauge, on s’évalue, chacun choisissant, dans la mesure du possible, une table à sa langue et à ses façons. Les Français plutôt avec les Français, les Américains avec les Américains et les Anglais avec les Anglais… Ce n’est que plus tard, au fil des animations, des cocktails, des escales et des excursions que, au diable les barrières culturelles, les complicités, si ce n’est les amitiés, se noueront.
À nouveau le haut-parleur à terrible accent… L’appareillage est annoncé, le champagne est frappé sur le pont supérieur et l’accent enfin identifié. C’est celui de Peter, une voix très grave qu’il revendiquera haut et fort bavaroise avant même d’être allemande. C’est lui, le directeur de croisière, en gros le maître de toutes les cérémonies, qui animera bon enfant, et sans s’économiser, conférences et soirées tout au long du périple.
C’est toujours émouvant un bateau qui s’en va, mais là, c’est carrément poignant. Pourquoi ? Parce que, dès lors qu’on pensait que le navire sortirait du port au moteur, voici que doucement les voiles se hissent. Elles dominent l’ensemble du bâtiment, de la poupe à la proue, se gonflent au vent et prennent d’artistiques rondeurs blanches. C’est sublime, d’autant que la direction, ne reculant devant rien, diffuse sur le pont supérieur, la musique créée par Vangelis pour le film 1492 : Christophe Colomb. Du coup, les conversations cessent et laissent la place à cette sorte d’opéra filant sur les eaux noires de la nuit. Alors, comme pour sacrifier aux très chics croisières d’autrefois, on danse un peu sur le pont inférieur… Un peu plus tard, chacun rejoindra sa cabine-cocon et son lit douillet.
Hélas, c’est compter sans le roulis et le tangage encore accentués par la gîte du bateau ; celle-ci étant telle que le fameux hublot, celui qui était charmant tout à l’heure, devient très inquiétant lorsqu’il passe en mode sous-marin… C’est effrayant pour un néophyte, d’autant que, lorsqu’il repasse la surface, c’est semble-t-il pour mieux profiter de la furie de vagues qui se jettent contre sa vitre et ne sont pas sans rappeler ce qui se passe dans une machine à laver. Le lendemain matin, tout est oublié. Autour du buffet du petit déjeuner, aussi généreux que celui d’un palace, le récit de la machine à laver qui a tenu en éveil angoissé toutes les cabines tribord, fait maintenant beaucoup rire.
Au rythme des escales






À bord, la vie s’organise. Qui rejoint sa cabine pour procéder à une véritable installation, qui s’allonge sur un transat sous des voiles gonflées de soleil et qui encore essaie les palmes et le tuba qu’il conservera pendant tout le séjour. À midi, après le déjeuner buffet, le bateau s’amarre au ponton de Charlestown, sur l’île de Nevis que l’on découvre rapidement – trop sans doute – lors d’une excursion ou d’une randonnée pédestre précédemment proposée à bord. Elles seront d’ailleurs toujours un peu comme cela, ces haltes, surtout dans les petites îles : rapides trop, succinctes trop, effleurantes trop… Mais c’est là le principe d’une croisière ; autrement dit prendre un peu de chaque escale, si possible le meilleur, un peu de nature ici, un peu de village là, un peu d’exercice physique ailleurs ; et partout de la culture et de l’histoire, grande et petite. Au finish, c’est en agrégeant ces petits peu que l’on fait un beaucoup, et que l’on saisit l’esprit de l’archipel des Caraïbes : mêmes façons dans toutes les îles et pourtant civilisations différentes, même mer et pourtant terres dissemblables.
Idem pour les sujets et propos d’excursion, que l’on choisira selon ses goûts ou son humeur, mais aussi en fonction du point fort et de la durée d’une escale. À titre d’exemple, pour Nevis, on prendra un circuit découverte à travers les anciennes plantations de canne à sucre ; à la Dominique, on descendra les rapides d’une rivière sauvage juché sur une bouée ; aux Saintes, on se contentera de traînasser à la terrasse d’un café et de flâner dans les rues de ce merveilleux village de poupées ; à la Guadeloupe, on jettera son dévolu sur un éco-tour en bateau équipé d’un hydrophone permettant d’écouter le chant des baleines et des dauphins ; à Antigua, on s’aventurera dans la canopée ; à Saint Barthélémy, on plongera sous la mer dans un sous-marin jaune à vision panoramique… Pour chaque île, la direction du Star Clipper propose peu ou prou trois ou quatre thèmes différents auxquels elle ajoute une mini-découverte de l’île ainsi que de simples jeux de plage et sports nautiques : planche à voile, paddle, régates pour débutants.
Craignant le répétitif et l’ennui toujours possible, chacun avait surchargé sa valise de gros bouquins, les plus connectés ayant opté pour une tablette, certes moins glamour, mais tellement plus légère. Hélas pour la littérature, fut-elle policière, on ne trouvera guère le temps de dépasser, ne serait-ce qu’une simple préface. La vie à bord, sans aller jusqu’au tourbillon, est sans temps mort aucun. À commencer, à chaque départ, par la magie du lever des voiles, à chaque fois accompagné par la musique de Vangelis et qui éveille en chacun de vieux fantasmes d’aventuriers des mers du sud, de flibuste et de pirates des Caraïbes… À enchaîner par les conférences données tous les jours sur l’histoire des Caraïbes ou la marine à voile ou encore par les jeux sur le pont, par l’escalade possible des mâts – dûment assuré tout de même –, à poursuivre par les cocktails-buffet donnés en fin d’après-midi, puis par les dîners – plus personne ne change de table maintenant, tout le monde a trouvé chaussure à son pied – et les soirées dansantes animées par l’équipage, à ponctuer par l’observation des étoiles lorsque la nuit est sans brume… Vraiment, au milieu de tout cela, on se demande qui aurait encore le temps d’ouvrir un livre, voire simplement de s’accouder au bastingage en regardant passer la mer.

à la découverte de la diversité de la flore tropicale. © Alain Parinet

Nevis est doublée, la Dominique aussi, de même les Saintes… Il est neuf heures du matin, le soleil donne comme à son habitude et le petit port de Deshaies, au nord de Basse-Terre, en Guadeloupe, est en vue. Deshaies sur lagon bleu, sur sable blanc et barques dandinantes ; bref, Deshaies sur tout ce qu’on veut, mais en tout cas très à l’écart de la Guadeloupe en général et de l’urbanisme de Pointe-à-Pitre en particulier. C’est vraiment tranquille Deshaies, et joli aussi. Des petites maisons colorées posées en arc de cercle le long de la plage-port, des boutiques de tissus madras, des lolos, une ou deux supérettes et la vie qui va, apparemment guère concernée par le stress du siècle de l’internet.
Le regretté Coluche ne s’y est pas trompé, qui s’était installé sur les hauts du bourg. Aujourd’hui, sa maison a disparu, mais il en reste le parc – cinq hectares tout de même –, en fait un extraordinaire jardin botanique maintenant ouvert au public et dont le célèbre humoriste a été l’un des derniers propriétaires : hibiscus, orchidées, cactus, fromager, baobab, banian, étang de nénuphars… le tout animé par les bavardages des perroquets et des loriquets. C’est certain, l’artiste ne manquait ni de moyens, ni de goût… Et, pour ne rien gâcher à tout ce vert vacances, un restaurant panoramique privatisable propose d’excellentes spécialités guadeloupéennes. Déjeuner donc, petit coup de rhum arrangé comme il se doit et en conséquence la gaieté d’un après-midi qui passe très vite sous le ciel du tropique. À 17 heures, tout le monde est remonté à bord, juste à temps pour un tea time décontracté et ses sandwichs à l’Anglaise. Plus tard, on se fera beau pour le dîner, suivi d’une ébouriffante soirée disco, avec les tubes de Donna Summer, de Queen et tous les autres de la folle époque, YMCA et tutti quanti.
Reste deux escales, Antigua et Saint Barthélémy, et entre elles la soirée du capitaine avec équipage au complet et en grand tralala. Restent aussi une heure de navigation en compagnie du Royal Clipper – le cousin en encore plus grand du Star Clipper –, une mise à l’eau des canots en pleine mer pour une séance photo du navire offerte à tous, une expérience de natation en compagnie de gigantesques raies, une découverte en semi-submersible des fonds marins… Deux escales donc, et à chaque fois l’ancre jetée au large en compagnie de yachts dépassant toutes les mesures, certains exhibant même des hélicoptères privés sur leur pont supérieur… C’est dire ! C’est tellement riche que c’en est trop. Y compris dans la supérette de la marina de Falmouth Harbour, à Antigua, qui n’hésite pas à proposer des rayons entiers de champagnes Veuve Clicquot et d’Armagnac hors d’âge.
Beautiful people
Ces deux îles-là – outre le vieux port de Falmouth et ses bâtiments parfaitement réhabilités, certains datant tout de même du XVIIIe siècle –, on les abordera, certes pour l’histoire, mais avant tout pour le glamour qu’elles véhiculent dans les pages des magazines people, pour cet indéfinissable sentiment d’importance qu’on a à mettre pied là où les célébrités du monde posent le leur. Ainsi, c’est la villa d’Éric Clapton et l’hôtel ultra classe Carlisle Bay sur Antigua et sur Saint Barth les résidences toute simple de feu Serge Noureev ou un peu à l’écart et en hauteur pour celle de Johnny Halliday.
Il n’empêche qu’outre les éternelles boutiques Chanel, Lacoste, Longchamp, Prada, Dior ou autre Bulgari, il n’empêche donc que ces îles-là ont un charme fou, qu’elles s’accompagnent de bistrots sophistiqués ou de restaurants très haut de gamme et que l’art d’y vivre rappelle, par certains côtés, celui de la Côte d’Azur avant son urbanisation catastrophique. Pour sa part, le Star Clipper, une reproduction à l’identique des clippers du XIXe siècle, fête cette année ses 25 ans et, un peu comme s’il vivait à l’écart du temps, promène au fil des saisons ses voiles d’antan sur les sept mers. Comme avant.

bientôt être abattues. L’ancre sera jetée une dernière fois. Reste le souvenir d’une navigation infiniment douce avec, en toile de fond, des îles à l’onirisme luxuriant. © Alain Parinet

d’hôtels et restaurants haut de gamme.
Carte d’identité
Région
L’archipel des Antilles
Un peu plus d’une trentaine d’îles réparties en un gigantesque arc de cercle de 3 500 km dans la mer des Caraïbes. En gros, il s’étend du Sud de la Floride au Venezuela et se divise en quatre groupes : les Caraïbes du nord (Keys, Bahamas et îles Turques), les îles Caïmans, les Grandes Antilles (Cuba, Jamaïque, République Dominicaine, Porto Rico) et les Petites Antilles. Pour bien faire,
il faudra encore diviser les Petites Antilles en deux catégories: les îles-du-Vent, entre la mer de Caraïbes et l’océan Atlantique, et les îles-sous-le-Vent le long des côtes nord de l’Amérique du sud. A noter, pour complexifier la chose, que les Anglais ont adopté une autre classification, les Leewards Islands, ou îles-sous-le-Vent britanniques, englobant la plupart des îles considérées par les Français comme îles-du-Vent.
Star Clipper
Le Star Clipper a été lancé en 1992 selon la volonté d’un Suédois passionné, Mikael Krafft. Construit sur le modèle des grands clippers du XIXe siècle,
il en possède tout le charme
– cuivres rutilants et rambardes en acajou – sans pour autant sacrifier à la modernité et au luxe des très grands hôtels contemporains. Gastronomie internationale, cabine très confortable et WiFi à bord.
Il peut embarquer jusqu’à 200 passagers.
Périple : Philipsburg (Saint Martin) – Charleston (Nevis)
– Cabrits (Dominique)
– Terre-de-haut (les Saintes)
– Deshaies (Guadeloupe)
– Falmouth Harbour (Antigua)
– Gustavia, (Saint Barthélémy)
– Philipsburg (Saint Martin).
Formalités
Passeport : en cours de validité.
Monnaie : l’euro, mais aussi
le dollar sur certaines îles.
Meilleure saison : les bateaux de Star Clippers naviguent aux Caraïbes en hiver, ainsi qu’en Thaïlande. L’été, ils sillonnent les eaux de la Méditerranée, ainsi que celles de l’archipel indonésien.
Taille des groupes incentive :
de 20 à 80 passagers.
S’y rendre
Corsair assure sept vols hebdomadaires entre Paris-Orly et Pointe-à-Pitre, indifféremment en Boeing 747 ou en Airbus 330. Ces vols sont tous configurés biclasse, économique et affaires, et proposent, pour ce qui concerne la classe affaires, 26 sièges sur les Airbus et 36 sièges sur Boeing. Le prolongement sur Saint Martin est assuré par la compagnie Air Antilles (50 minutes de vol). Le transfert (10 à 15 minutes) est remarquablement efficace. à noter que la compagnie offre aux passagers business des salons VIP à Orly et à Pointe-à-Pitre, ce dernier venant de faire l’objet d’une
totale rénovation. Aussi bien à bord qu’au sol, le service Corsair est à l’image de la compagnie : jeune et chic décontracté. Comme le veut l’air du temps.
Tél. : 3917 • Internet : corsair.fr
Se renseigner
Star Clipper
Clipper Palace. 4, rue de la Turbie, MC
98 000 Monaco.
Tél. : +377 97 97 84 10
Email : marie.krafft@starclippers.com
Internet : www.starclippers.com
Ou
27, rue de la Grande Fontaine,
78 100 Saint-Germain-en-Laye.
Tél. : 01 39 21 10 98
Email : beatrice.frantz@starclippers.com
Office du tourisme de Saint-Martin
54, rue de Varenne. 75007 Paris
Tél. : 1 53 29 99 99
Internet : www.st-martin.org
Office du tourisme d’Antigua
43, avenue de Friedland. 75008 Paris
Tél. : 01 53 75 15 71
Email : tourisme@antigua-barbuda.fr
Comité du Tourisme de Saint-Barthélémy
Quai du Général de Gaulle, Gustavia, 97 133 Saint Barthélemy F.W.I.
Tél. : + 500 590 27 87 27
Email : info@saintbarth-tourisme.com
Internet : www.saintbarth-tourisme.com
Hôtels Saint Martin
Mercure Saint-Martin Marina & Spa
Un Giacometti, des esquisses de Picasso, des Miro… Et des Wharol, et des Basquiat… À l’évidence, tous archi-faux. Mais c’est vraiment pas grave, l’esprit est là : ce Mercure est arty sans pour autant se hausser du col et, au fond, se contente de véhiculer l’esprit caraïbes. Autrement dit, une vision très optimiste et légère de la vie. Pour le reste, il y a une plage sublime piquetée de cocotiers, des hamacs invitant à la paresse, une immense piscine, un restaurant en terrasse ouverte, une base nautique contiguë. Les 172 chambres, dont certaines possèdent une terrasse privative, sont simples, mais très spacieuses. Elles sont toutes rénovées et réparties dans cinq bâtiments de style créole. Comme il se doit. Un restaurant, salle de fitness et spa, un bar sur la marina et surtout un espace séminaire entièrement équipé avec vue sur le lagon et la piscine.

Route des Basses Terre, 97 150 Baie Nettle, Saint-Martin (partie française).
Tél. : +590 908 75 454
Email : h1100@accor.com
Internet : www.mercure.com
La Samanna
S’il faut montrer patte blanche pour accéder à cette falaise et à la plage qui la jouxte, c’est parce qu’un hôtel – et quel hôtel – s’est installé là, en une sorte de deux-en-un. Les villas ultra privées sont posées sur la falaise, laissant la plage aux chambres plus classiques. Entre les deux, les espaces communs n’ont véritablement pas grand-chose de commun, si ce n’est leur nom. Le tout est enfoui dans une végétation à foison où s’est installé un perroquet solitaire, gavé de noix par une clientèle plus que généreuse en la matière. Curieusement, c’est la Méditerranée qui a ici, au fin fond des Caraïbes, imposé son style ; ses volumes blancs inspirés de la Grèce cycladique, ses arcades sans doute empruntées de celles du Maghreb et jusqu’à ses colonnades qu’on verrait bien minoennes. La clientèle est à l’image de l’hôtel : chic et discrète. Y compris lorsqu’elle est membre de la jet set. En outre, l’hôtel possède une cave à vins voûtée où sont organisés des repas arrosés par ce qui se fait de mieux dans le monde. 83 chambres et suites, deux restaurants, un bar, spa enfoui dans une jungle reconstituée.

PO. BOX 4077. 97 064 St-Martin Cedex. French West Indies
Tél. : (+590) 590 87 64 00
Email : reservation.las@belmond.com
Internet : belmond.com
Restaurants Saint Martin
Bacchus
D’abord, c’est un décor de zone industrielle comme on peut en trouver partout en France métropolitaine. Avec ses entrepôts très moches et ses parkings trop grands. Mais que vient-on faire là ? C’est tout simple, on vient déguster les meilleurs vins qu’on puisse trouver dans toutes les Antilles… Grosse surprise, sous ses abords extérieurs de tôles en plastique, le restaurant est à l’intérieur tout ce qu’il y a de plus design : cuisine ouverte, tables et banquettes parfaitement dessinées. La cuisine est traditionnelle, mais rehaussée d’une pointe de modernité. Des truffes, du saumon, du foie gras… Le ton est donné. Et la cave, donc ! Un million de bouteilles, des Bourgogne, des Bordeaux, tous les grands vins américains… Des choses très chères, très rares, mais aussi des crus très abordables. L’un des must de Saint-Martin.

Hope Estate 18-19, Grand Case Road, 97 150 Saint-Martin
Tél. : +590 590 87 15
Email : info@bacchussxm.com
Internet : www.bacchussxm.com
Rosemary’s
C’est un personnage, Rosemary, et qui tient son lolo de main de maître sur la place du marché de Marigot. Elle n’est pas la seule, puisque les lolos, ces bistrots sans façon chers aux Antilles, sont ici au coude à coude. Avec un propriétaire différent pour chaque mini établissement. “Mais le meilleur, c’est le mien”, affirme-t-elle. Et il suffit de goûter à l’un de ses beignets pour en être tout à fait convaincu. Et puis il y a aussi sa langouste au riz et haricots, et tant qu’à faire toute sa cuisine créole qu’elle sert plus que copieusement. Privatisable.
Waterfront Marigot
Tél. : +590 690 10 61 94.
Restaurants Saint Barthélémy
Le Tamarin
C’est l’un des meilleurs restaurants de l’île. Tout est parfait : la carte, le service comme le décor. Le ton est donné dès l’entrée par le gigantesque tamarin qui a fait cadeau de son nom au restaurant. Des arbres, des fougères : le Tamarin, c’est avant tout un jardin extraordinaire planté au centre d’une île aride. Mais c’est aussi un excellent restaurant proposant des plats sophistiqués dans leur simplicité. Le grand chic.

Route de la Saline, St Barthélémy
Tél.: +590 590 29 27 74
Internet : www.tamarinstbarth.com
Guides pratiques
Guide Evasion (Martinique et Dominique) ; Guide Evasion (Guadeloupe, Saint-Barthélémy, `Saint Martin) ; Lonely Planet (Martinique, Dominique et Sainte Lucie) ; Petit Fûté
(Guadeloupe, Marie Galante, Les Saintes, La Désirade) ;
Gallimard-Encyclopédies du voyage (Gadeloupe, Les Saintes, Marie-Galante,
La Désirade).
A lire aussi dans ce dossier : Rencontres : Béatrice Frantz Clavier, Responsable Commerciale Star Clippers.