
D’ici 2020, la gare de Nantes, sixième gare régionale française, devrait être raccordée au réseau européen de transports. Voilà pourquoi sa métamorphose était devenue nécessaire afin de pouvoir accueillir un nombre accru d’usagers. Aujourd’hui fréquentée par 12 millions de voyageurs, elle devrait en recevoir 25 millions à l’horizon 2030, d’autant que le trafic, alimenté par le développement des TER et des dessertes périurbaines, augmente de 3 % à 5 % par an depuis plusieurs années. Après les travaux actuellement en cours, les deux bâtiments préexistants seront conservés et reliés par une mezzanine située au-dessus des voies. Dans cette galerie s’installeront des commerces et des services, tandis que les abords de la gare deviendront plus agréables, tant pour les piétons que pour les cyclistes et tous les usagers. Si le réaménagement de la gare était indispensable, c’est aussi parce qu’un nouveau pôle d’affaires, Euronantes, dont le projet a été lancé en 2007 et qui offrira à terme 500 000 m² de bureaux supplémentaires à la ville, est en plein développement. À quelques minutes à pied du centre-ville, le lieu a été pensé non seulement comme un centre d’activités tertiaires, mais également comme un véritable lieu de vie, car situé entre la gare, la cité des congrès et les bords de la Loire qu’une passerelle enjambera prochainement afin de relier directement le quartier avec le jardin des plantes et le centre-ville.
Si le réaménagement de la gare était indispensable, c’est aussi parce qu’un vrai pôle d’affaires, Euronantes, projet lancé en 2007, est en plein développement.
Comme tant d’autres nouveaux pôles d’affaires en France, Euronantes a pour ambition de faire se rencontrer une population d’actifs et de résidents. Porté par Nantes Métropole, le projet est au cœur du territoire économique du Grand Ouest et devrait à la fois dynamiser le marché de l’immobilier d’affaires nantais et stimuler l’implantation d’entreprises locales, nationales et internationales.
De grands groupes tels que Capgemini, Primagaz et Engie se sont d’ailleurs implantés à Euronantes, de même qu’un fleuron de l’économie numérique nantaise, la start-up iAdvize, leader européen du marketing conversationnel. Le tout alors que la ville soutient en parallèle le développement du Quartier de la création sur l’île de Nantes, transformant ses anciennes friches industrielles en éco-cité créative et culturelle avec en point d’orgue les célèbres Machines de l’île, les anciennes halles Alstom reconverties en temple de la Nantes Tech ou les bars animés du Hangar à bananes.
Plus classique d’esprit, Euronantes n’en privilégie pas moins la vie en dehors des heures de bureau. Autour du mail Picasso, l’artère principale du quartier, les restaurants et les commerces se multiplient dans un cadre où la nature est intégrée, notamment grâce à la mise en place d’une mobilité douce avec la Loire en toile de fond. D’ici 2025, Euronantes verra s’ajouter 200 000 m² de nouveaux bureaux, 15 000 m² de commerces, 2 000 logements et 12 hectares d’espaces publics supplémentaires. Dans un avenir très proche, soit entre 2020 et 2021, de nombreuses opérations sont déjà attendues, notamment l’Îlot 3D. Un nouveau lieu d’innovation.