
« L’accueil des passagers affaires a été très positif, la Business 1ère garantissant plus de fluidité, de confort et d’assistance« , explique Fabien Soulet, le directeur du marché Affaires, Entreprises et Agences de voyages à la SNCF. De fait, outre les avantages en matière d’échange et de remboursement, les clients voyageant avec un billet TGV Pro en 1ère classe bénéficient d’une file dédiée pour les contrôles sur le quai, d’un accompagnement par une hôtesse jusqu’au wagon, d’une boisson d’accueil sur le quai et de la presse. Deux services porte-à-porte complètent le dispositif avec le voiturier Ector et iDCAB à l’arrivée.
Pour satisfaire cette clientèle, la SNCF met aussi les bouchées doubles pour améliorer le wifi à bord. Plus de 170 rames sont déjà équipées d’antennes permettant de couvrir les principales dessertes comme Paris-Lyon, l’axe Atlantique et le réseau Est. Et 80 rames supplémentaires le seront début 2018 avec le déploiement du dispositif sur l’ensemble du réseau Méditerranée d’ici la fin de l’année. « Une différenciation par classe a toutefois été opérée avec un débit de 250 Mo par heure pour les clients pro en 1ère et de 200 Mo en 2nde classe« , explique Pierre Matuchet, le directeur Marketing Voyage de la SNCF. Au passage, une nouvelle version du portail est lancée, « Le Wifi » remplaçant l’ancien TGV Connect. « Le voyageur peut se connecter rapidement avec sa carte de fidélité« , ajoute-t-il. Le nom et le numéro de dossier suffiront pour les autres passagers.
le wifi fait la différence auprès des voyageurs d’affaires par rapport au seuil des 3h
Le wifi est clairement un atout concurrentiel. La SNCF étudie ainsi la possibilité de proposer sa Business Première sur Paris-Toulouse en raison de l’augmentation du nombre de voyageurs à bord suite à la baisse des temps de parcours et au nombre de fréquences quotidiennes (6 A/R). « Le voyage s’effectue en 4h08 mais le wifi fait la différence auprès des voyageurs d’affaires par rapport au seuil des 3h qui nous donne classiquement l’avantage face à l’aérien« , conclut Fabien Soulet.