Transavia France célèbre chez Boeing l’arrivée d’un 32e appareil

Boeing a récemment livré à Transavia France le 32e appareil de sa flotte. Les équipes de la compagnie ont fait le déplacement à Seattle pour l’occasion, et visité l'usine de l’avionneur américain à Renton.
Transavia Boeing
Nathalie Stubler célébrant la réception du 32e appareils de Transavia, en présence des responsables de Boeing

Il est aux alentours de midi à Seattle, et l’ambiance est à la fête sur le tarmac du centre de livraison Boeing. Les équipes de Transavia France et celles de l’avionneur américain viennent de couper le ruban rouge. Derrière Nathalie Stubler et ses équipes, pilotes et membres d’équipage, la véritable star a pour nom VJ – prononcer « Victor Juliet » – : un Boeing 737-800 flambant neuf, qui s’apprête à gonfler les rangs du transporteur low-cost. Il s’agit déjà du 32e appareil à porter les vertes couleurs de Transavia, mais l’événement a encore la saveur d’une première fois. La fierté est palpable dans le discours de Nathalie Stubler, CEO d’une compagnie qui prend de l’envergure, et dont la croissance rentable lui permet d’envisager l’avenir avec sérénité. Elle l’est aussi dans le regard des pilotes aux manettes ou des PNC en cabine, visiblement impliqués dans la réussite de « leur » marque. C’est là l’un des axes forts sur laquelle mise la direction de Transavia : le facteur humain doit faire la différence sur des concurrents low-cost dont la gestion des ressources humaines n’a pas toujours bonne presse…

Pour célébrer la livraison de ce 32e appareil Transavia France, les responsables de Boeing ont mis les petits plats dans les grands, et multiplié les clins d’œil pour valoriser la marque Transavia. Pourtant, la livraison d’un nouveau 737 relève du classique pour le site voisin de Renton. Chaque mois, ce sont 47 appareils qui sortent de cette usine mobilisant quelque 9000 personnes. L’avionneur américain entend d’ailleurs accélérer la cadence, pour s’approcher bientôt de la soixantaine d’appareils par mois. Le prix catalogue varie, de 90 à plus de 115 millions dollars…

La veille, les équipes de Transavia France ont eu droit à une visite guidée du « B737 Configuration Studio ». Parmi les nombreux aménagements en démonstration, le Boeing Sky Interior apparaît comme le produit star. C’est effectivement l’une des grandes réussites de l’avionneur américain, permettant d’améliorer l’expérience en cabine, notamment avec un système d’éclairage LED simulant différentes ambiances lumineuses au fil du vol. Nathalie Stubler et ses équipes ont aussi et surtout eu l’opportunité de visiter cette usine de Renton dédiée aux 737, l’un des deux sites Boeing à Seattle avec Everett. Dans le vaste hangar, les appareils en préparation n’ont pas encore revêtu la livrée de leur futur propriétaire. On devine pourtant la destination des prochaines livraisons, partiellement visible sur l’empennage : ici un transporteur asiatique, là une compagnie américaine. Là encore, une autre low-cost européenne. La visite guidée est complétée par une présentation plus technique. Il est maintenant question de ponctualité, de rentabilité, de fiabilité… L’occasion de rappeler à tous – et tout en s’en défendant – les avantages concurrentiels des appareils Boeing sur le rival Airbus. L’occasion aussi d’assurer le service après-vente, en vantant les mérites du 737 MAX qui, parole d’avionneur, serait du plus bel effet dans la flotte Transavia… Le prochain appareil de la compagnie sera lui aussi un Boeing 737-800, et Transavia bouclera donc l’année 2018 avec une flotte de 33 appareils. Pour la suite, on reverra probablement les équipes de Transavia à Seattle, la compagnie tablant sur 40 appareils d’ici 2020.