Le CDG Express n’accueillera donc pas les nombreux visiteurs étrangers attendus pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Ni les voyageurs d’affaires, qui attendent impatiemment ce nouveau trait d’union entre la capitale et son aéroport… Élisabeth Borne, ministre chargée des Transports, l’a officialisé le 29 mai : le projet est repoussé à la fin de l’année 2025.
La priorité aux transports du quotidien, ce n’est pas un slogan
S’appuyant sur le rapport remis le 18 avril par le préfet de la région Île-de-France, qui souligne « l’extrême difficulté à conduire l’ensemble des travaux dans leur programmation actuelle, c’est-à-dire pour décembre 2023 », la ministre a donc opté pour un report du projet. Deux scenarii étaient proposés : « Soit le respect de l’échéance des JO de 2024 pour le CDG Express, mais sans réaliser l’ensemble des opérations associées ; Soit la réduction de l’impact pour les voyageurs du quotidien et du risque pour SNCF Réseau, en repoussant la mise en service du CDG Express à fin 2025 », a indiqué Élisabeth Borne.
« La priorité aux transports du quotidien, ce n’est pas un slogan. Ce sont des décisions, parfois difficiles, qui doivent l’illustrer. Et c’est ce que nous faisons aujourd’hui. Cela permettra très concrètement d’assurer la réalisation de cette liaison, indispensable, mais sans avoir à passer par exemple par des fermetures de ligne anticipées dès 23h en semaine, qui serait particulièrement préjudiciable », souligne Élisabeth Borne.
organiser un service spécifique direct entre CDG et Paris sur le RER B durant les Jeux Olympiques
La mise en service du CDG Express ne sera donc pas de la fête olympique, mais la liaison entre Paris et l’aéroport devrait toutefois être améliorée, à en croire la ministre. En effet, il a été demandé à la SNCF « d’organiser en lien avec Ile-de-France Mobilités un service spécifique direct entre CDG et Paris sur le RER B durant les Jeux Olympiques. L’objectif est clair : que notre capitale dispose bien d’une liaison directe entre Paris et son aéroport durant cet événement exceptionnel que vont être les JO », assure Élisabeth Borne.
