Freenow a sondé 4 554 professionnels dans 9 pays d’Europe : France, Allemagne, Autriche, Espagne, Irlande, Portugal, Italie, Roumanie et Pologne. Objectif : dessiner l’avenir de la mobilité en entreprise, et notamment la place de la voiture de fonction, et son avenir. Un avantage statutaire qui concerne aujourd’hui trois français sur dix (29%), mais dont la majorité des sondés concernés (59 %) seraient prêts à se passer au profit d’un budget de mobilité équivalent. Une telle transition présente bien sûr l’avantage du choix du mode de transport. Mais les inconvénients liés à la voiture de fonction ne sont pas étrangers à cette tendance. Les...
Freenow a sondé 4 554 professionnels dans 9 pays d’Europe : France, Allemagne, Autriche, Espagne, Irlande, Portugal, Italie, Roumanie et Pologne. Objectif : dessiner l’avenir de la mobilité en entreprise, et notamment la place de la voiture de fonction, et son avenir. Un avantage statutaire qui concerne aujourd’hui trois français sur dix (29%), mais dont la majorité des sondés concernés (59 %) seraient prêts à se passer au profit d’un budget de mobilité équivalent. Une telle transition présente bien sûr l’avantage du choix du mode de transport. Mais les inconvénients liés à la voiture de fonction ne sont pas étrangers à cette tendance. Les salariés pointent tout particulièrement les embouteillages (51%), devant le coût du carburant (44 %) et les problèmes liés au stationnement, qu’il s’agisse de son coût ou de sa disponibilité (38 %). D’après Freenow, l’intérêt de la voiture de fonction est aussi remis en cause par le regard des salariés sur l’avenir des déplacements professionnels : « près d’un salarié sur 3 pense que les déplacements professionnels diminueront dans les années à venir, réduisant ainsi l’intérêt de la possession d’un véhicule principalement dédié aux longs trajets », estiment les responsables de Freenow.
Encore de la route à faire
Reste que le chemin semble encore long, comme en témoignent les autres enseignements de l’étude Freenow. A commencer par le caractère encore confidentiel du budget mobilité, qui ne concernerait aujourd’hui que 7 % des salariés. En outre, la prise de conscience environnementale n’a pas encore essaimé chez tous les employeurs. Près de la moitié des salariés (48,5%) estiment en effet que leur entreprise ne s’intéresse pas aux émissions causées par la mobilité de leurs collaborateurs.
« Après l’été que nous venons de passer, beaucoup se questionnent sur leur impact environnemental et leur façon de se déplacer » témoigne Benjamin Giovanni, Directeur Commercial chez Freenow France. « Si nous observons que cela influe sur une utilisation de plus en plus importante des moyens de micro-mobilité à titre personnel, nous pouvons constater que, côté professionnel, les Français attendent de leur employeur un engagement réel sur ces questions et une vraie diversification de leur mode de transport » ajoute-t-il.