La compagnie ITA Airways exploite désormais un réseau d’une cinquantaine de destinations, dont 23 sur le court-moyen courrier (Europe/Afrique du Nord/Proche-Orient), 19 à l’intérieur de l’Italie et 9 à l’intercontinental. « On a repris notre desserte à l’intercontinental là où existait une forte demande traditionnellement. Ce qui veut dire sur les Etats-Unis – en particulier New York et Miami – mais aussi le Brésil et l’Argentine« , décrit Pierfrancesco Carino, Vice-Président Ventes Internationales.
« Dans les prochaines semaines cependant, nous reprenons la desserte de l’Asie. Dès le 5 novembre, nous commencerons nos vols sur Tokyo Haneda en novembre et décembre verra le lancement de lignes vers l’Inde et les Maldives. Nous volerons en Inde vers New Delhi car il s’agit d’un important trafic historique« , ajoute-t-il.
L’atout Fiumicino
Tous les vols intercontinentaux partent de Rome Fiumicino, à l’exception d’un vol Milan Malpensa-New York. Depuis Rome, ITA proposera trois fréquences hebdomadaires sur Tokyo Haneda tout comme sur Delhi. L’avion mis sur la ligne sera un Airbus A330.
Le hub de Fiumicino a retrouvé de la vigueur, proposant des correspondances rapides entre l’Europe et le réseau intercontinental ou italien de la compagnie. « Fiumicino est un vrai atout en Europe. Déjà parce que l’aéroport a été rénové de façon spectaculaire. Et aussi, parce qu’il a prouvé cet été qu’il offrait une grande ponctualité. De janvier à août 2022, nous avons atteint 82.1% de ponctualité et 99,9% de régularité. C’est une bonne performance quand on la compare à beaucoup d’autres hubs européens« , souligne encore Pierfrancesco Carino.
Sept à huit vols quotidiens sur la France
Milan Linate est la seconde plaque-tournante d’ITA mais elle reste surtout pratique pour du trafic point-à-point et pour quelques correspondances sur l’Italie essentiellement. « Notre trafic France se comporte plutôt bien au départ de Paris CDG comme de Paris Orly« , indique de son côté Samy Addou, directeur France d’ITA.
Cet hiver, ITA dessert ainsi Milan depuis Paris-Orly à raison de quatre fréquences quotidiennes. Tandis que depuis CDG, la compagnie propose trois vols quotidiens sur Rome ainsi que trois vols quotidiens sur Linate. Au départ de Nice, ITA dessert cet hiver Rome à raison d’un ou deux vols quotidiens. « On a eu une très forte demande cet été sur le segment loisirs. Mais le trafic affaires reprend désormais, en particulier sur Orly-Milan« , ajoute encore Samy Addou.
Pour le moment, d’autres escales en France ne sont pas envisagées. Mais l’arrivée de nouveaux avions en 2023 pourrait se traduire par une probable expansion du réseau. Et donc peut-être réserver de bonnes surprises pour l’Hexagone.
La montée en puissance d’ITA Airways en Europe se joue ainsi sur une flotte totalement renouvelée d’ici 2025. Le transporteur avait fin 2021 passé une commande ferme auprès d’Airbus portant sur 28 appareils, dont sept A220, 11 A320neo et 10 A330neo. Elle continuera de louer également des Airbus A350 pour compléter sa flotte. Avec l’objectif d’atteindre une flotte de 100 appareils de nouvelle génération à horizon 2026.
