En quête d’une lumière au bout du tunnel, les acteurs du voyage d’affaires cherchent une échéance à laquelle se raccrocher pour voir revenir les volumes de déplacements de l’avant-crise. L’étude publiée mardi par le BTS (Business Travel Show) leur apportera peut-être quelques éléments de réponse. Au total, 139 acheteurs voyages ont été sondés au mois de mars à l’échelle internationale. Et la moitié d’entre eux (52%) estiment que 100% des volumes de déplacements pourraient avoir fait leur come-back d’ici la fin de l’année 2024. Dans le détail, on recense quelques acheteurs (8%) résolument optimistes, qui guettent un retour du voyage d’affaires...
En quête d’une lumière au bout du tunnel, les acteurs du voyage d’affaires cherchent une échéance à laquelle se raccrocher pour voir revenir les volumes de déplacements de l’avant-crise. L’étude publiée mardi par le BTS (Business Travel Show) leur apportera peut-être quelques éléments de réponse. Au total, 139 acheteurs voyages ont été sondés au mois de mars à l’échelle internationale. Et la moitié d’entre eux (52%) estiment que 100% des volumes de déplacements pourraient avoir fait leur come-back d’ici la fin de l’année 2024. Dans le détail, on recense quelques acheteurs (8%) résolument optimistes, qui guettent un retour du voyage d’affaires dès cette année, 14% en 2023, et enfin 30% en 2024. A titre comparatif, dans une précédente enquête menée en septembre 2021, seuls 3% des travel managers misaient sur 2022, et 11% sur 2024. A noter que, sans renouer avec les niveaux d’avant-crise, près de la moitié des acheteurs (48 %) estiment que l’exercice 2022 atteindra jusqu’à 59 % de ces volumes.
L’étude publiée par BTS confirme également la tendance pointée du doigt quelques jours plus tôt par CWT : le poids des restrictions et des formalités qui encadrent encore les déplacements à l’international. C’est le principal motif de réduction des voyages d’affaires pour un tiers des acheteurs voyages (34%), soit deux fois plus que le besoin de réduire les coûts (17%). La réticence des voyageurs d’affaires à l’idée de reprendre la route de l’aéroport ne jouerait qu’un rôle mineur (4%). Notons que le recours à la visioconférence (12%), le développement durable (13%) et le duty of care (15%) sont les autres freins cités par les acheteurs voyages.