La Russie se trouve dans un isolement quasi-total depuis le début de la guerre avec l’Ukraine. La suspension des vols d’Aeroflot à l’international dès le mardi 8 mars va de fait refermer encore un peu plus le pays. Et pourtant, il reste encore quelques possibilités de se rendre en Russie, dans le cas où certains voyageurs éprouvent encore un besoin vital d’y aller. Depuis l’Europe occidentale s’imposent tout de même trois choix : Istanbul, Belgrade et Helsinki.
La Turquie ne s’étant pas joint aux sanctions prises en Europe...
La Russie se trouve dans un isolement quasi-total depuis le début de la guerre avec l’Ukraine. La suspension des vols d’Aeroflot à l’international dès le mardi 8 mars va de fait refermer encore un peu plus le pays. Et pourtant, il reste encore quelques possibilités de se rendre en Russie, dans le cas où certains voyageurs éprouvent encore un besoin vital d’y aller. Depuis l’Europe occidentale s’imposent tout de même trois choix : Istanbul, Belgrade et Helsinki.
La Turquie ne s’étant pas joint aux sanctions prises en Europe occidentale, il existe toujours des vols reliant Istanbul à Moscou mais aussi à Saint Pétersbourg et Yekaterinbourg. Là aussi, la suspension des vols d’Aeroflot diminue fortement l’offre. Il reste néanmoins deux vols quotidiens de la compagnie low-cost turque Pegasus depuis Istanbul Sabiha Gokcen dans la partie asiatique de la ville. Depuis Istanbul New International, Turkish Airlines dessert jusqu’à trois fois par jour Saint Petersbourg et plusieurs fois par semaine Yekaterinbourg.
La Serbie a par tradition toujours été un allié fidèle de Moscou. Ce qui se traduit par la poursuite des liaisons aériennes entre les deux pays. Il existe de 1 à 2 vols par jour d’Air Serbia entre Belgrade et Moscou. Tout comme deux fréquences par semaine sur Saint Petersbourg.
Enfin, une troisième alternative, cette fois-ci ferroviaire, existe. Celle du train Allegro au départ d’Helsinki vers Saint Petersbourg. Le trajet dure 3h30 avec deux trains par jour. Cependant, ce train n’est accessible qu’aux détenteurs d’un passeport finlandais ou russe. On parle d’ouvrir cependant ces trains à d’autres nationalités…
Il faut certainement avoir un bon motif pour aller actuellement dans la patrie de Vladimir Poutine. Toutes les chancelleries d’Europe occidentale (y compris en Finlande) déconseillent d’ailleurs très fortement tout déplacement en Russie pour le moment. Cette situation risque de perdurer longtemps alors que l’armée russe continue de pilonner l’Ukraine…