
Le 17 mars dernier, l’entrée en vigueur du confinement a pu donner l’image d’une France à l’arrêt. Pourtant, les besoins en mobilité n’ont pas disparu pour différents secteurs clés. « Au plus dur de la crise, nous avons soutenu les industries qui continuaient d’opérer, avec beaucoup de demandes des sociétés de e-commerce pour leurs centres logistiques, en raison de la montée en puissance de la vente en ligne, mais aussi dans l’informatique, la sécurité pour prévenir de potentiels vols, et bien sûr les hôpitaux et les EHPAD », rappelle Franck Monsauret, Directeur d’Uber for Business France. En plus des offres « classiques » proposées par la plateforme VTC, – et en marge du lancement d’Uber Medics dédié aux personnels soignants -, deux nouveaux produits sont venus répondre aux besoins spécifiques d’une France confinée, tout en anticipant sur les besoins du « monde d’après ». Ainsi, depuis le mois de mai, Uber Commute couvre les trajets domicile-bureau, dans un contexte encore sensible parfois dans les transports en commun. L’entreprise peut ainsi paramétrer et personnaliser un programme de déplacements pour organiser les allées et venues des employés entre leur domicile à leur bureau. La plateforme VTC entend ainsi s’inscrire dans l’enveloppe budgétaire allouée au retour progressif au bureau ou à l’aménagement du télétravail, à l’image de l’investissement en matériel informatique. Surtout, Uber Commute doit permettre à l’entreprise d’encadrer et de budgétiser ces déplacements, à l’image de l’ensemble du vol « Business » d’ailleurs. L’entreprise peut notamment définir un nombre de courses par jour ou par semaine, une localisation de départ et d’arrivée, une plage horaire, ou le montant ou le pourcentage pris en charge. « Il est ainsi possible de faire en sorte que tel groupe de salariés ne sera présent que chaque lundi, mercredi et vendredi par exemple, pour mettre en place un roulement et respecter les gestes barrière et les limites de personnes dans un bureau », explique Timothée Gallot, Responsable de compte chez Uber for Business. Cela permet de faire en sorte que toutes les arrivées n’aient pas lieu en même temps, que tout le monde ne se retrouve pas dans les ascenseur au même moment, par exemple », ajoute-t-il.
Maintenir un trait d’union entre le salarié et son entreprise, tout en limitant son exposition aux risques : telle est également la démarche de l’autre produit lancé au printemps : Uber Eats for Business. Cette déclinaison professionnelle du service de livraison de repas cible deux types de salariés, et de demandes. Il s’agit en effet de répondre au besoin des employés de retour au bureau, alors que nombre de cantines et autres cafétérias sont toujours fermées, mais aussi de fournir un service de restauration à ceux qui sont toujours en télétravail, dans une logique RH de motivation des équipes. A l’image d’Uber Commute, ce volet Eats for Business s’appuie sur une plateforme entièrement personnalisable, permettant de définir des plafonds, des jours et des heures de livraisons, etc.

En quelques semaines, ces deux nouvelles offres ont séduit quelque 300 entreprises au niveau européen. Mais qu’en sera-t-il une fois que la situation sera revenue à la normale ? Pour la direction d’Uber for Business France, rien n’indique que la pertinence de ces services disparaîtra avec la menace du Covid-19. L’offre Commute pourrait par exemple répondre aux problématiques spécifiques de branches comme la restauration et l’hôtellerie, dont les conventions collectives peuvent prévoir un recours au VTC pour les retours tardifs au domicile. S’il est à souhaiter la disparition d’une « brique », cela concernera plutôt les fonctionnalités sanitaires développées par la plateforme. L’application intègre en effet un contrôle par « selfie » pour vérifier que le chauffeur porte bien un masque, celui-ci étant obligatoire pour le conducteur comme pour ses clients. Une forme d’intelligence artificielle dont devraient pouvoir se passer les déplacements de demain.