Les Français impatients de délaisser la visioconférence selon Zoom
Les outils de visio-conférence, incontournables au cours des derniers mois, seront-ils abandonnés ou du moins délaissés par les salariés français une fois la crise passée ? C’est ce que suggère une étude publiée mardi par Zoom.
Par Florian Guillemin -
Les salariés français se détourneront plus qu'ailleurs des outils de visio-conférence quand cela sera possible, d'après les chiffres publiés par Zoom
Pour mieux cerner la place qui sera réservée aux outils de communication virtuelle après la crise, Zoom a sondé 7 689 personnes dans 10 pays dont la France, à la fin du mois de mars. Et le spécialiste de la visio-conférence s’attend visiblement à perdre certains de ses habitués sur le marché français.
l’exception française se fait remarquer
En effet, d’après l’étude publiée le 11 mai, l’Hexagone se distingue par son rapport relativement distant à ces alternatives, quand il sera possible de s’en passer. « Une fois n’est pas coutume, l’exception française se fait remarquer », notent les auteurs de l’étude, qui décrivent une « France à contre-courant...
Pour mieux cerner la place qui sera réservée aux outils de communication virtuelle après la crise, Zoom a sondé 7 689 personnes dans 10 pays dont la France, à la fin du mois de mars. Et le spécialiste de la visio-conférence s’attend visiblement à perdre certains de ses habitués sur le marché français.
l’exception française se fait remarquer
En effet, d’après l’étude publiée le 11 mai, l’Hexagone se distingue par son rapport relativement distant à ces alternatives, quand il sera possible de s’en passer. « Une fois n’est pas coutume, l’exception française se fait remarquer », notent les auteurs de l’étude, qui décrivent une « France à contre-courant de l’opinion mondiale sur la persistance des interactions virtuelles après la pandémie ».
D’après Zoom, les nouvelles habitudes nées pendant la crise sanitaire devraient donc reculer sensiblement quand le retour au présentiel sera possible en France. Après un an de recours systématique au virtuel, la lassitude semble avoir gagné l’Hexagone. Un chiffre en témoigne : seul un salarié français sur deux (49%) prévoit que son quotidien continuera d’avoir une composante virtuelle après la pandémie, contre 79% à l’échelle mondiale.
Les chiffres récoltés par Zoom sur le marché français
« Les Français sont moins enclins que les autres pays étudiés à laisser le virtuel s’installer dans différents aspects de leur vie une fois la pandémie terminée », notent donc les auteurs de l’étude, s’appuyant sur une autre donnée : l’attente d’un retour au 100% présentiel. Alors que seul un quart des salariés américains, allemands (25%), et britanniques (27%), estiment qu’ils repasseront à un mode de travail uniquement présentiel, quatre Français sur dix (41%) envisagent une telle perspective. La France affiche ainsi le taux le plus élevé des dix marchés étudiés par Zoom, à savoir les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Brésil, le Mexique, le Japon, l’Inde, Singapour, l’Australie et donc l’Hexagone. Seule l’Inde dépasse aussi la barre des 30%.
Il n’est pas surprenant que les Français donnent une part importante aux rencontres physiques
Pour Charlotte Nizieux, porte-parole de Zoom en France, les perspectives sur le marché français s’expliqueraient par sa culture latine : « La France est un pays latin qui attache beaucoup d’importance aux relations humaines. Il n’est donc pas surprenant que les Français donnent une part importante aux rencontres physiques ».
Après la crise, les salariés prévoient d’abandonner le tout virtuel d’après Zoom, mais l’équilibre entre présentiel et distanciel varie largement
Pour autant, les autres pays sondés par Zoom en conviennent : le tout virtuel ne sera pas une option viable à moyen terme. Ainsi, mis à part l’Inde (12%) et le Japon (14%) la part des salariés qui prévoient de n’utiliser que la visio-conférence pour leurs échanges business ne dépasse jamais les 10%, la France affichant un taux de 7% équivalant aux prévisions en Allemagne ou au Royaume-Uni (8%).
Après la crise, le spécialiste de la communication à distance entend donc pouvoir compter sur d’autres volets de son offre : « Au delà de la vidéo, Zoom propose une offre de communication complète qui s’adapte aux besoins de ses utilisateurs. Avec Zoom phone, Zoom chat et nos autres innovations, nous sommes là pour rendre le travail et les interactions plus flexibles et permettre aux équipes de rester productives où qu’elles se trouvent », assure Charlotte Nizieux.
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