La pratique restera dans les annales comme la grande nouveauté de l’été 2022. Une nouveauté que n’apprécient guère les passagers. Embourbées dans les pénuries de personnel aussi bien dans leur propre entreprise que dans les aéroports, les compagnies aériennes européennes et américaines se sont mises à la technique du « Hate Selling » (« Détestation de la Vente »). L’idée est de faire passer en priorité les flots de passagers en attente d’un vol en raison d’annulations. Et de les réserver sur les vols suivants disponibles. Mais il faut dans le même temps dissuader d’autres potentiels clients.
La meilleure façon est ainsi de gonfler artificiellement...
La pratique restera dans les annales comme la grande nouveauté de l’été 2022. Une nouveauté que n’apprécient guère les passagers. Embourbées dans les pénuries de personnel aussi bien dans leur propre entreprise que dans les aéroports, les compagnies aériennes européennes et américaines se sont mises à la technique du « Hate Selling » (« Détestation de la Vente »). L’idée est de faire passer en priorité les flots de passagers en attente d’un vol en raison d’annulations. Et de les réserver sur les vols suivants disponibles. Mais il faut dans le même temps dissuader d’autres potentiels clients.
La meilleure façon est ainsi de gonfler artificiellement les prix des billets. KLM, Lufthansa l’ont pratiqué en juillet. Et voici que British Airways s’y met à son tour ce mois d’août.
Le transporteur britannique vient depuis ce week-end de fermer à la vente tous ses billets à tarifs réduits sur le court-courrier. Avec des vols aller-simple en classe éco qui frôlent désormais les prix d’un aller simple sur New York ou Dubaï. Il peut en coûter ainsi jusqu’à 500 euros sur un Paris-Londres. Le transporteur britannique assure que la mesure est bien sûr temporaire. Si le passager regarde au-delà du 15 août, il trouvera de nouveau des tarifs à partir de 79 € l’aller…
Pourquoi une telle mesure sur les prix plutôt que d’annoncer que les vols sont complets ? Tout simplement parce qu’en marquant en réservation qu’un vol est complet, la compagnie le ferme automatiquement à tous les passagers. Ce qui concerne du coup les passagers laissés en attente.