
Forts d’une « excellente année 2016 », en croissance à la fois en termes de volumes que de valeur, les dirigeants français de Costa Croisières – et notamment son département MICE, particulièrement dynamique – sont venus jeudi prêcher la bonne parole auprès de la presse spécialisée. Leur message est clair : la croisière a tout pour plaire aux entreprises et aux agences françaises, mais tout reste à faire pour mieux faire connaître ses atouts sur le segment du MICE.
de véritables palais des congrès flottants
Flexibilité, « hyper-personnalisation« , accessibilité – à la fois géographique et financière -, infrastructures : les responsables de Costa en France ont détaillé point par point les arguments qui font de la croisière la solution de facilité, au bon sens du terme. Évoquant « de véritables palais des congrès flottants », dotés d’équipements technologiques de pointe pour accueillir un comité de direction comme un show XXL, le Président de Costa Croisières France, Georges Azouze, insiste sur le côté pratique d’un navire de croisière, à même d’accueillir l’ensemble des participants à un événement MICE, au lieu de répartir leur hébergement sur différents hôtels. En outre, les départs proposés depuis Marseille garantissent l’accessibilité de l’offre au public français, grâce aux nombreuses dessertes ferroviaires et aériennes qui convergent vers la cité phocéenne.

Pourtant, malgré un solide argumentaire et une vingtaine d’années d’expérience sur le segment du MICE, les responsables de Costa Croisières en France s’étonnent de la méconnaissance dont pâtit encore le produit, tout particulièrement sur le marché français. En effet, le taux de pénétration de la croisière en France se limiterait aujourd’hui à 0,9%. Concrètement, 99 Français sur cent n’auraient donc jamais expérimenté ce format de voyage… La marge de progression est donc énorme, et offre des perspectives de croissance alléchantes à la compagnie italienne.
Générer des vocations
D’où l’intérêt pour le croisiériste de mettre l’accent sur un produit MICE qui représente aujourd’hui 10% de l’activité de Costa en France, avec une consommation supérieure à la moyenne des passagers. Et qui, surtout, doit contribuer à tirer vers le haut le reste de l’activité. « L’effet de groupe génère des vocations » estime ainsi Georges Azouze, qui aborde donc 2017 avec de bonnes résolutions sur le marché français, à la fois pour le MICE et pour la clientèle loisirs.