
Comment l’année 2018 s’est-elle déroulée pour la compagnie Finnair en France ?
Javier Roig – Je dois dire qu’elle a été excellente. Le nombre de passagers s’est accru de 20 %, tandis que nos recettes ont progressé de 21 %. Ce qui signifie que notre recette par passager reste constante sur le marché français. À l’échelle mondiale, notre trafic passagers a dépassé les 13 millions, soit une hausse de 11,6 %, tandis que le chiffre d’affaires de la compagnie grimpait de 10,5 %.
Sur quoi repose cette croissance ?
Javier Roig – Nous jouons depuis des années la carte de l’Asie, devenant l’un des plus importants transporteurs européens vers le continent. Nous offrions 101 vols hebdomadaires vers l’Asie cet hiver, contre 89 l’an dernier. Nous sommes par exemple le premier transporteur européen sur le Japon avec quatre destinations : Tokyo que nous desservons jusqu’à deux fois par jour en été, Osaka et Nagoya en vol quotidien et Fukuoka que nous relions par des vols saisonniers en été. Et je peux déjà annoncer que nous inaugurerons deux vols par semaine sur Sapporo l’hiver prochain. Nous préparons également pour 2020 une véritable classe Eco Premium.
Vous évoquez Sapporo. Quelles autres lignes compte ouvrir Finnair ?
Javier Roig – Nous lançons deux vols hebdomadaires sur Bordeaux-Helsinki avec de bonnes correspondances sur Hong Kong et Singapour. Nous allons aussi inaugurer des vols sur Bologne, Hanovre et Porto, en Europe. à l’intercontinental, nous desservirons Punta Cana ainsi que Los Angeles. De façon surprenante, le vol via Helsinki n’ajoute que 90 minutes supplémentaires comparé à un vol direct…