
Un design épuré, une décoration ayant pour fil rouge un animal totem – le zèbre en l’occurrence -, une silhouette reconnaissable avec sa façade qui se teinte de bleu, rose ou violet selon l’endroit d’où on la regarde : le Kopster Paris Ouest Colombes entend faire découvrir son esprit lifestyle et son offre adaptée aux déplacements professionnels dans l’Ouest parisien.
Rapidement accessible en train depuis la gare Saint-Lazare, proche de l’A86, ce nouvel hôtel ouvert début mars s’inscrit dans un quartier en devenir. Pour satisfaire les voyageurs de passage en région parisienne pour quelques jours ou pour plusieurs semaines, comme tous ces télétravailleurs qui partagent leur temps entre la province et Paris, il joue avant tout sur une combinaison « hôtel et résidence ». L’offre de l’hôtel regroupe ainsi 134 chambres d’hôtel d’un côté – entre 23 m2 et 38 m² – et de l’autre 117 appartements, de 22 m2 pour les studios et de 45 m2 pour les T2 avec salon et canapé convertible, l’ensemble étant proposé à des tarifs compétitifs pour une hôtellerie haut de gamme.


Kospter. Cette marque au positionnement affaires bien affirmé n’était essentiellement connue que d’une clientèle lyonnaise. Et pour cause puisque cette chaîne lancée en 2018 par le groupe Lavorel ne comptait jusqu’à récemment qu’un seul maillon à Décines, au sein de l’OL Vallée, le fief de l’Olympique Lyonnais. D’où ce nom évoquant les « kops » de supporters. Mais, avec l’ouverture d’un premier hôtel à Colombes, puis d’un autre près de la Porte de Versailles à l’automne, la reconnaissance de la marque devrait rapidement s’accroître auprès de la clientèle corporate francilienne. Notamment auprès des entreprises qui ont leurs bureaux à proximité, Alcatel-Lucent et Safran par exemple, et plus largement de toutes ces sociétés implantées dans l’Ouest parisien, que ce soit à Asnières, Nanterre ou La Défense.
Tout juste inauguré, l’hôtel a déjà reçu « de nombreuses demandes jusqu’après l’été pour y organiser des réunions« , explique Barbara Tixier, du groupe Lavorel. Le Kopster Paris Ouest Colombes se dédie à l’accueil de séminaires avec près de 700 m2 répartis en trois salles de sous-commission en mezzanine – de 30 m2 chacune – et surtout, un vaste espace en rez-de-chaussée pouvant accueillir jusqu’à 190 personnes. Lumineuse, sa grande galerie, de 5 m de hauteur sous plafond, s’offre en lieu de vie pour l’accueil des participants, les pauses ou la restauration, prolongé par une grande salle modulable de 235 m2, divisible en trois.


Pour autant, l’établissement n’a pas comme seule attractivité son offre séminaires et son hébergement mi classique-mi résidentiel. Au huitième et dernier étage, son restaurant de 90 couverts et son bar sont d’autres éléments de séduction pour attirer la clientèle voisine, en semaine ou le week-end, le temps d’un déjeuner ou après une journée de travail. Espace lounge avec cheminée et canapé Chesterfield, terrasse de 40 personnes en extension du bar et du restaurant : le rooftop de l’hôtel prête son cadre à des moments de détente avec vue dégagée sur La Défense et Paris au loin.
Avec Kopster, le groupe Lavorel, connu pour ses hôtels haut de gamme à dominante loisirs comme le Château de Bagnols dans le Beaujolais ou le Chabichou à Courchevel, compte désormais étendre son empreinte sur le segment affaires. Avec la reprise et la rénovation d’un hôtel Médian à Paris, la marque a déjà trouvé un nouveau point de chute à deux pas du parc des expositions des la porte de Versailles. Un hôtel qui, à son ouverture le 4 septembre prochain, proposera 127 chambres.
« Nous menons deux stratégies en parallèle avec, d’un côté, la collection d’hôtels cinq étoiles et un autre axe, les hôtels business, explique Jean-Claude Lavorel, fondateur et président du groupe hôtelier. A Décines, nos clients nous demandaient si nous en avions d’autres en France. Ca nous a donné l’idée de développer cette marque forte d’un vrai concept, d’un style de déco marqué« . Et après ? « Nous regardons certains projets de près, pas seulement dans de grandes métropoles d’ailleurs, mais aussi dans des villes de taille moyenne, où il y a un manque« , précise Jean-Claude Lavorel. Sans se mettre de pression pour autant.