Pandémie oblige, les aéroports internationaux ont ajusté leurs priorités R&D : après avoir travaillé sur un parcours voyageur « sans couture », « seamless », privilégiant notamment la biométrie pour accélérer chaque étape du périple aéroportuaire, l’heure est aujourd’hui au sans contact. L’aéroport de Nice ne déroge pas à la règle avec le lancement le 6 décembre de son nouveau service « sans contact » à l’enregistrement. Une nouvelle fonctionnalité développée avec son partenaire EASIER, et qui sera expérimentée pendant deux mois avec deux compagnies aériennes : Air France et Air Corsica.
Durant cette phase de test, les voyageurs pourront...
Pandémie oblige, les aéroports internationaux ont ajusté leurs priorités R&D : après avoir travaillé sur un parcours voyageur « sans couture », « seamless », privilégiant notamment la biométrie pour accélérer chaque étape du périple aéroportuaire, l’heure est aujourd’hui au sans contact. L’aéroport de Nice ne déroge pas à la règle avec le lancement le 6 décembre de son nouveau service « sans contact » à l’enregistrement. Une nouvelle fonctionnalité développée avec son partenaire EASIER, et qui sera expérimentée pendant deux mois avec deux compagnies aériennes : Air France et Air Corsica.
Durant cette phase de test, les voyageurs pourront contrôler les bornes d’enregistrement en libre-service depuis leur smartphone. Après avoir scanné le QR code affiché sur l’écran du kiosque, celui-ci reconnaît le smartphone en question et se verrouille sur cet appareil pour sécuriser le processus. Le voyageur choisit alors sa compagnie, son vol, définit ses modalités d’enregistrement pour lui-même et pour son bagage, et procède à l’impression de sa carte d’embarquement et de son étiquette bagage. Objectif : limiter la propagation de virus dans un contexte de crise sanitaire, sans pour autant allonger le processus d’enregistrement.
la sécurité sanitaire restera à l’avenir un enjeu majeur du transport aérien
« Améliorer la filtration de l’air au sein de nos terminaux, mettre en place toutes les conditions pour que soient respectés les gestes barrières et maintenir nos opérations continues de désinfection des surfaces trouvent avec cette solution un moyen supplémentaire pour limiter le risque de propagation des virus », note Franck Goldnadel, président du directoire des Aéroports de la Côte d’Azur. « Nous sommes convaincus que la sécurité sanitaire restera à l’avenir un enjeu majeur du transport aérien et entendons mettre en œuvre tout ce qui pourra agir sur la confiance des voyageurs, du personnel au sol ou navigant et de tous ceux qui travaillent sur notre plateforme », poursuit-il.