Témoignage : quand le Stade Français Paris ouvre sa Maison Rose aux entreprises
Le "nouveau Jean Bouin" a célébré ses 10 ans la semaine passée. Le jardin du Stade Français accueille de plus en plus d'entreprises et affine son offre MICE. Le point avec Georges-Henry Bediou, Directeur du Développement et de la Communication du club.
Par Florian Guillemin -
Le Stade Français accueille 250 événements par an à Jean Bouin (Stade.fr)
Le grand club de la capitale, doté d’un stade Jean Bouin refait à neuf il y a tout juste dix ans sous la houlette de Rudy Ricciotti, dans une zone géographique prestigieuse et stratégique : sur le papier, le Stade FrançaisParis a de solides arguments pour jouer les tout premiers rôles sur le terrain du MICE. Pourtant, ses ambitions n’ont pu se préciser que récemment. A la différence d’autres clubs, le Stade FrançaisParis a commencé par conquérir des titres avant de véritablement se positionner sur les événements d’entreprise… Directeur du Développement et de la Communication, Georges-Henry Bediou explique : “La convention avec la Ville...
Le grand club de la capitale, doté d’un stade Jean Bouin refait à neuf il y a tout juste dix ans sous la houlette de Rudy Ricciotti, dans une zone géographique prestigieuse et stratégique : sur le papier, le Stade FrançaisParis a de solides arguments pour jouer les tout premiers rôles sur le terrain du MICE. Pourtant, ses ambitions n’ont pu se préciser que récemment. A la différence d’autres clubs, le Stade FrançaisParis a commencé par conquérir des titres avant de véritablement se positionner sur les événements d’entreprise… Directeur du Développement et de la Communication, Georges-Henry Bediou explique : “La convention avec la Ville nous permettant d’exploiter le stade à 100% ne date que de 2019, puis il y a eu la crise sanitaire… Aujourd’hui nous accueillons 250 événements par an”.
Georges-Henry Bediou, Directeur du Développement et de la Communication du Stade Français (Photo Elliott Chouraqui/Icon Sport-Stade.fr)
Mais entre-temps, la “concurrence” n’a pas chômé. Car le Racing, l’autre club francilien, a déménagé du stade de Colombes – délicieusement « vintage », mais franchement vieillissant – à l’ultramoderne Paris La Défense Arena. Une enceinte qui a fait le pari de la polyvalence poussée à l’extrême – au point de devoir régulièrement délocaliser les rugbymen pour accueillir des rockstars internationales – et qui jouit d’un emplacement stratégique pour la clientèle affaires.
De là à déplacer le derby francilien sur le terrain du MICE ? Pas vraiment, à en croire Georges-Henry Bediou : “Sur l’activité événementielle, bien sûr que Paris La Défense Arena est une super salle, mais il y en a beaucoup d’autres : Bercy, le Stade de France… La concurrence n’est pas sur le champ rugbystique, mais sur ce qu’apporte l’outil à l’événement que souhaite organiser l’entreprise. Et chaque enceinte a ses propres forces. En ce qui concerne Jean Bouin, c’est un stade assez compact, modulable, très lumineux et ouvert. Ce qui nous différencie aussi, c’est que Jean Bouin est aussi notre centre d’entraînement. Quand les entreprises viennent, elles côtoient la vie d’un club de haut niveau. C’est atypique. D’ailleurs, certaines entreprises viennent sans aucune sensibilité rugby, mais tombent par contre sous le charme de l’enceinte du stade Jean Bouin”, témoigne Georges-Henry Bediou.
Une rencontre entre l’entreprise et un club et son enceinte qui peut s’inscrire dans une relation plus vaste et plus durable, comme l’explique le Directeur du Développement et de la Communication : “C’est un cercle vertueux au sein de la business unit BtoB, qui regroupe le sponsoring, les hospitalités, et donc l’événementiel BtoB. Peu importe la clé d’entrée, il y a beaucoup de vases communicants. L’entreprise découvre quels sont les outils que le Stade Français Paris peut proposer, qu’il s’agisse d’enjeux d’image, de business ou de management interne. Bien sûr ce cercle vertueux se traduit par une monétisation, et c’est aussi comme ça que les clubs peuvent vivre. Tous les clubs doivent travailler leur modèle, ce qui implique de travailler avec les entreprises. Mais toute relation avec une entreprise est aussi un lien avec notre territoire. Nous sommes en lien avec des entreprises qui ont une action territoriale en Ile-de-France. C’est donc aussi pour nous une occasion d’être acteurs de l’économie locale”, promeut Georges-Henry Bediou.
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