
Ce n’est pas une surprise, mais au moins la confirmation d’une tendance de fond : le travail flexible est plébiscité par une large majorité de professionnels français. IWG, leader mondial des espaces de travail flexible avec ses marques Regus ou Spaces, a dévoilé une étude réalisée en septembre dernier auprès d’un échantillon de 1000 personnes actives, de laquelle il ressort que 78,5 % d’entre elles se sentent plus épanouies depuis qu’elles travaillent de manière flexible. La nouvelle organisation de la semaine avec deux ou trois jours de télétravail semble une formule plus qu’acceptée, puisqu’elle permet de combiner des échanges informels avec leurs collègues au surcroît de concentration permis à domicile.
Ce mix ressort gagnant-gagnant, puisque 43 % des professionnels affirment être plus efficaces en combinant travail à distance et en entreprise, plutôt qu’exclusivement en présentiel ou à distance. Les habitudes prises pendant les différents confinements, le gain en qualité de vie, notamment pour la gestion du quotidien, entre sorties d’école et rendez-vous médicaux : ces éléments plaident pour la pérennisation de cette nouvelle architecture business, attendue par 64 % des répondants.
Dans ce cadre, une majorité des travailleurs souhaitent passer de 2 (27%) à 3 (28%) jours par semaine en dehors de leur domicile, le tout laissant place à certaine latitude en matière d’organisation, puisque près de la moitié des travailleurs désirent pouvoir choisir le ou les jours où ils sont en distanciel. L’attractivité des employeurs se juge à l’aune de cette flexibilité, puisque quatre personnes interrogées sur cinq en font un critère de choix essentiel pour candidater à un poste.
Evidemment, certains chiffres de cette étude donneront quelques motifs de satisfaction au leader mondial des lieux de travail flexibles en mettant en avant l’intérêt des professionnels pour des tiers lieux de travail en alternative au bureau ou au domicile. Ainsi 76 % des personnes interrogées désirerait pouvoir travailler dans un bureau plus proche de chez eux, 82 % des répondants soulignant qu’ils choisiraient un espace local pour réduire leur temps de trajet.