L’Espagne et l’Italie durcissent les conditions d’entrée

Test PCR en Espagne, quarantaine de cinq jours en Italie, contrôles renforcés en Allemagne : les voyageurs en provenance de France font face à de nouvelles exigences.
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La Plaza de Cibeles, à Madrid.

Après l’Allemagne la semaine dernière, les pays frontaliers de la France hérissent des barrières contre la propagation du virus, particulièrement élevée dans l’Hexagone. L’Espagne exige depuis le 30 mars un test PCR ou TMA négatif datant de 72h à l’entrée sur son territoire, que ce soit par voie terrestre – voiture ou train -, aérienne ou maritime. Seules exceptions suivantes, les professionnels du transport routier, les travailleurs transfrontaliers ainsi que les les personnes qui vivent dans la zone frontalière à condition qu’elles restent dans un rayon de 30 kilomètres autour de leur domicile. En ce qui concerne les billets d’avion et de bateau, « les passagers en transit dans un aéroport ou un port espagnol avec destination finale vers un pays tiers ne sont pas soumis à l’obligation de test PCR/TMA« , précise l’ambassade d’Espagne.

De son côté, l’Italie, selon l’AFP qui cite un un responsable du ministère de la santé italien, devrait prochainement exiger de tout voyageur venu d’un pays de l’Union européenne de nouvelles preuves de leur santé, à savoir un test négatif avant le départ, le respect d’une quarantaine de cinq jours, avant un nouveau test à l’issue de cette période. L’entrée en vigueur de ces mesures, qui concernent autant les voyageurs à l’arrivée qu’au départ, est encore inconnue.

Pour rappel, l’Allemagne a renforcé ses contrôles autour de ses frontières terrestres avec la France, mais aussi le Danemark et la Pologne. La France entière a été classée zone à « haut risque » vendredi dernier, y compris ses territoires d’outre-mer, d’où la nécessité de pouvoir présenter aux autorités un test négatif de moins de quarante-huit heures, une période de quarantaine à l’arrivée dans le pays étant aussi demandée aux voyageurs en provenance de France hors travailleurs frontaliers. Selon la presse allemande, l’Allemagne impose également un test négatif obligatoire pour les passagers en avion, notamment en provenance de l’UE.