Euroairport Bâle-Mulhouse : des améliorations dans le traitement des passagers

L'Euroairport Bâle-Mulhouse veut mieux gérer le flux de passagers cet été pour éviter les engorgements de 2022. La plateforme franco-suisse va ainsi introduire ses premières bornes d'enregistrement en en libre-service au mois de juin.
Une simulation de la future gare ferroviaire sur l'Euroairport Bâle- Mulhouse (Photo: DR)
Une simulation de la future gare ferroviaire sur l'Euroairport Bâle- Mulhouse (Photo: DR)

L’Euroairport Bâle-Mulhouse a beau être un aéroport de taille moyenne avec 7,05 millions de passagers en 2022, il n’en demeure pas moins sujet à un engorgement régulier de ses installations. La sixième plateforme française a pourtant connu un trafic plus important qu’aujourd’hui. En 2019, l’aéroport accueillait en effet 9,1 millions. Il se classait alors au 5ème rang en France et au 3ème en Suisse.

L’Euroairport reste néanmoins le plus important aéroport du Grand Est, bien loin devant Strasbourg ou Metz-Nancy-Lorraine.

Afin d’éviter les engorgements aux postes de sécurité, expérimentés en 2022, la direction de l’aéroport a mis en place une série de mesures pour l’été.

Automates et self check-in en action

  • Depuis l’année dernière, l’EuroAirport a mis en place un système de « queue management ». Il s’agit ici du positionnement de personnel à certains points clés de passage des voyageurs (tel que le contrôle immigration/passeport/sécurité par exemple), afin de mieux gérer les flux.
  • La mise en place de technologies telles que les « Automated Border Control », en complément des postes de police existants, contribue à l’optimisation des flux. L’Aéroport compte actuellement 5 passages automatisés/Automated Border Control. Au courant de cet été, il est prévu l’aménagement de 5 passages automatisés supplémentaires.
  • Au courant du mois de juin, une zone de test d’enregistrement en libre service sera installée. Soit un total de 4 premières machines « self check-in ». Il est important de noter qu’il s’agit d’une phase de test qui servira d’apprentissage à l’Aéroport pour évaluer ensuite les actions à mettre en place à l’issue de cette phase de test.
  • Plus de flexibilité dans l’utilisation des espaces avec une polyvalence pour gérer le type de trafic (Schengen, hors-Schengen, vols domestiques).

A plus long terme existe un projet d’agrandissement de l’aérogare, qui pourrait se concrétiser après 2026. Il prévoit un agrandissement de 30% des surfaces l’aérogare. Avec un volume passagers prévu compris entre 12 et 15 millions par an.