Prendre le problème non pas à l’envers, mais à rebours : avec le dévoilement d’une carte de paiement, Naboo s’attaque à un des principaux casse-têtes pour les entreprises et leurs travel managers, celui des dépenses MICE. Un domaine où la centralisation et la consolidation sont compliquées par la myriade de fournisseurs potentiellement impliqués autour d’un événement, en plus des dépenses imprévues des collaborateurs, entre taxis, extras à l’hôtel et restaurants.
Les spécialistes du paiement d’un côté, de l’autre les plateformes de réservation événementielle : ces acteurs s’attellent à gommer cet irritant. Les uns tels Kactus, Rejolt, ou en l’occurrence Naboo, en simplifiant l’organisation d’événements et en donnant de la visibilité sur ce poste de dépenses à travers des reportings, les autres comme AirPlus ou American Express en mettant à leur disposition leurs cartes logées et virtuelles pour faciliter les règlements.
Pour aller plus loin, Naboo lance aujourd’hui sa propre carte de paiement qui permet aux entreprises de payer n’importe quel prestataire, partout dans le monde, sans avance de frais. D’autant que c’est Naboo qui avance les fonds et garantit le règlement, avant refacturation à l’entreprise, de façon consolidée. « Nous avons développé la carte Naboo pour répondre aux exigences de nos clients grands comptes (Thales, Veolia, AXA, Siemens) qui avaient besoin d’un système simple et sécurisé pour régler leurs dépenses événementielles. C’est un pas de plus dans notre ambition : faire disparaître les frictions de l’événementiel corporate grâce à la tech, partout dans le monde », a déclaré Maxime Eduardo, CEO et cofondateur de Naboo.
Dans ce cadre, sa société s’appuie, à travers un prestataire de services de paiement, sur une carte avec Visa pour émetteur. Dans les faits, lorsqu’un client réserve son événement via Naboo, une demande se déclenche automatiquement dans le système d’achat du client, celui de SAP par exemple avec lequel Naboo est 100% intégré. S’en suit un processus de validation avant l’émission finale d’un bon de commande. Bon de commande qui générera la création instantanée d’une carte virtuelle à usage unique pour le montant total de l’événement, sans risque, donc, de dépassement budgétaire.
L’organisateur la recevra sur son téléphone via SMS, email ou dans l’application Naboo et pourra, à travers Apple Pay ou Google Pay, payer directement les divers services. « Que ce soit les restaurants et les traiteurs, les taxis ou les musées, mais aussi les hôtesses d’accueil, le DJ ou les goodies, précise Maxime Eduardo. Tous ces paiements qui ne peuvent se faire par virement et pour lesquels la carte est extrêmement pratique ». Plus de notes de frais, plus de validations bancaires, plus de flux dispersés : tout est donc centralisé dans le même écosystème que la réservation et connecté au workflow achat / procurement.
Alors que Naboo est toujours partenaires d’AirPlus et d’American Express pour l’acceptation de leurs solutions, pourquoi se lancer à son tour dans l’univers du paiement ? « Selon moi, ces solutions sont beaucoup plus adaptées au travel et moins à l’événementiel, explique le CEO de Naboo. Par ailleurs, pour en profiter, nos clients doivent aussi être leurs clients, en plus d’avoir à payer une commission. Là, nous avons une solution complètement intégrée et automatisée, accessible à tous, à la fois simple et gratuite ». « Aujourd’hui, sauf si le client nous impose de passer par Amex ou AirPlus, nous allons pousser exclusivement notre propre solution de paiement », poursuit Maxime Eduardo. Pourquoi confier à d’autres ce qu’on peut très bien faire soi-même ?
