Congrès : Paris ravive la flamme, la reprise s’accélère
Paris je t'aime, l’Office de Tourisme de la capitale, dévoile le bilan de l’activité congrès pour l’année 2022. Les chiffres confirment le regain d'activité, qui s'accélère.
Par Florian Guillemin -
Le Palais des Congrès domine le palmarès des espaces parisiens,, devançant l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le Centre des Congrès de la Villette (VIParis)
C’est une étude riche d’enseignements que l’Office de Tourisme de Paris vient de dévoiler. Avec un premier constat tiré par la Directrice générale de Paris je t’aime dès son incipit : « l’année 2022 marque un retour à une situation proche de la normale pour les congrès en Ile-de-France » résume Corinne Menegaux. Les chiffres en attestent : l’an dernier, 715 événements se sont tenus dans la capitale, réunissant ainsi un total de 866 317 congressistes exactement. L’activité congrès reste donc en deçà de ce qu’elle était avant la crise – on recensait 1084 occurrences en 2019, et même 1192 pour l’exercice record de 2018 – mais la reprise s’accélère...
C’est une étude riche d’enseignements que l’Office de Tourisme de Paris vient de dévoiler. Avec un premier constat tiré par la Directrice générale de Paris je t’aime dès son incipit : « l’année 2022 marque un retour à une situation proche de la normale pour les congrès en Ile-de-France » résume Corinne Menegaux. Les chiffres en attestent : l’an dernier, 715 événements se sont tenus dans la capitale, réunissant ainsi un total de 866 317 congressistes exactement. L’activité congrès reste donc en deçà de ce qu’elle était avant la crise – on recensait 1084 occurrences en 2019, et même 1192 pour l’exercice record de 2018 – mais la reprise s’accélère. On notera ainsi que le nombre de congressistes a explosé par rapport à 2021 (+62%). Et celui-ci dépasse même désormais les chiffres de 2017. Autre donnée intéressante concernant : la participation moyenne reste elle bien supérieure aux années pré-Covid. La moyenne se situe à 1212 contre 851 en 2019, mais recule par rapport au pic de 2021 (1614 congressistes). A noter que le format hybride fait de la résistance (225 événements), à la différence du virtuel (34 congrès).
L’étude dévoilée par l’Office de Tourisme de Paris permet également de faire un point sur la place accordée au développement durable. Et ce à la fois sur le fond et sur la forme. Pointant une « organisation vertueuse », le rapport note ainsi qu’une forte majorité des congressistes (66%) ont été accueillis dans des sites certifiés ISO 20121. L’environnement se fait aussi une place dans le top 10 des secteurs d’activité ayant généré le plus de rassemblements (21 congrès), devant le secteur de la culture. Un classement logiquement dominé par le médical, confortable leader avec 271 congrès.
Les 13 premiers secteurs d’activité des congrès en 2022
Autre palmarès qui retiendra l’attention des professionnels du secteur : celui des espaces privilégiés par les organisateurs de congrès. Le Palais des Congrès domine assez largement la hiérarchie parisienne (65 événements), devant l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (44) et le Centre des Congrès de la Villette (32). Les auteurs de l’étude soulignent au passage la place significative occupée par les lieux scientifiques dans ce palmarès. Ces derniers ont même atteint en 2022 un niveau équivalent à celui des centres de congrès (respectivement 235 et 236 événements).
Last but not least : l’étude Paris je t’aime s’est bien sûr également penchée sur une autre donnée cruciale : les retombées économiques. Les congrès auraient ainsi généré près de 1,233 milliards d’euros en 2022. Là encore, la tendance est nettement à la hausse par rapport à 2021 (+60 %) mais les niveaux pré-Covid sont encore loin : les retombées économiques des congrès atteignaient 1,475 milliards d’euros en 2019.
Un fossé qui n’entame pas l’optimisme de Corinne Menegaux. La Directrice générale de Paris je t’aime compte notamment sur la capacité de la capitale à se réinventer, dans un domaine qui fait partie de « l’ADN de Paris » : « Après deux années de bouleversements, d’abord avec l’interruption totale de l’activité, puis avec les restrictions remettant en cause le format même des congrès, ces derniers se sont réinventés. Formats hybrides, organisation respectueuse de l’environnement, traitement de sujets d’actualité… autant de signes qui confirment que cette activité est bien ancrée dans l’ADN de Paris, une capitale qui bouge et se renouvelle constamment » assure-t-elle.
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