Dès la semaine prochaine, les compagnies aériennes basées à Hong Kong devront se soumettre aux nouvelles mesures de quarantaine. Des règles plus strictes édictées par un gouvernement de Hong Kong paniqué par le regain du virus.
La règle impose ainsi à tous les voyageurs en provenance de l’étranger de se confiner pour 14 jours dans un lieu désigné et de rester sous surveillance médicale pendant sept jours supplémentaires. Les personnels navigants de la compagnie de Hong Kong, Cathay Pacific, n’y échapperont pas.
D’où un nouveau tour de vis donné par la direction de la compagnie à ses services en vol.
Cathay Pacific annonce supprimer jusqu’à...
Dès la semaine prochaine, les compagnies aériennes basées à Hong Kong devront se soumettre aux nouvelles mesures de quarantaine. Des règles plus strictes édictées par un gouvernement de Hong Kong paniqué par le regain du virus.
La règle impose ainsi à tous les voyageurs en provenance de l’étranger de se confiner pour 14 jours dans un lieu désigné et de rester sous surveillance médicale pendant sept jours supplémentaires. Les personnels navigants de la compagnie de Hong Kong, Cathay Pacific, n’y échapperont pas.
D’où un nouveau tour de vis donné par la direction de la compagnie à ses services en vol.
Cathay Pacific annonce supprimer jusqu’à 60% de ses capacités avec une cascade de lignes suspendues. En Europe, Francfort passe ainsi à la trappe. Cathay conserve pourtant un vol hebdomadaire de Hong Kong vers Londres avec un retour depuis Amsterdam.
En Asie/Pacifique, Cathay suspend ses vols sur toute l’Australie (sauf Sydney), Auckland, Ho Chi Minh Ville, Kuala Lumpur et Séoul. Elle n’offrira que des vols aller simple sur Cebu et Kaohsiung (Taiwan) depuis Hong Kong. Sur l’Amérique du Nord disparaissent les liaisons vers San Francisco et Vancouver.
En revanche, le transporteur continuera d’exploiter des vols sur Bangkok, Jakarta, Los Angeles, Manille, New York, Osaka, Singapour, Surabaya, Taipei, Tokyo et Toronto. Autre secteur qui n’est pas touché: La Chine pour lequel la quarantaine n’est pas imposée. Cathay continue donc d’y desservir Pékin et Shanghai.
Moins de 40 000 passagers en décembre pour Cathay
La compagnie pourrait cependant revoir ses plans et devrait annoncer le 22 février ses horaires pour mars. Elle envisageait comme solution alternative de baser ses personnels et avions sur des escales hors de Chine et les faire voler vers des destinations tiers. Cathay possède déjà des droits de trafic de cinquième liberté à Bangkok et Singapour.
Reste encore à voir s’il s’agit d’une solution économiquement viable et si les gouvernements de Hong Kong et surtout de Pékin accepteraient un tel redéploiement. Rien n’est moins sûr dans le contexte de suspicion généralisée en Chine.
Cathay Pacific semble donc plonger dans une spirale infernale sans fin. Le transporteur a transporté l’an dernier 4,63 millions de passagers, un recul de 86,9%. Mais en décembre, le transporteur a comptabilisé moins de 40 000 passagers, une chute de 98,7% par rapport à décembre 2019. Le taux de remplissage sur l’année a atteint 58% (-24,3 points). En décembre il a battu un nouveau record à la baisse avec 18,4%, soit un déclin de 66,6 points. Les jours heureux de la compagnie de Hong Kong apparaissent bien loin.
Greater Bay Airlines prête à entrer dans les souliers de Cathay Dragon
La disparition de Cathay Dragon, dont quelques unes des destinations ont été retransférées à la maison-mère, fait le bonheur de nouveaux entrants à Hong Kong. Parmi lesquels, Greater Bay Airlines. Propriété d’un tycoon chinois de la proche ville de Shenzhen, le nouveau transporteur a demandé des droits de trafic pour 104 villes en Asie, dont la moitié pour des destinations en Chine Continentale.
Elle souhaite servi dans un premier temps vers 13 villes au Japon, 6 villes en Thaïlande ainsi que vers des destinations au Cambodge, en Corée, en Indonésie, en Malaisie, aux Philippines, à Singapour, à Taïwan et au Vietnam. Le transporteur démarrerait ses opérations commerciales avec trois Boeing 737-800 et a l’ambition d’avoir une flotte de 30 avions d’ici cinq ans. |