Mega events en France : une offre dense et diversifiée

Il y a les centres de congrès gigantesques des grandes métropoles, mais il y a aussi ceux des villes secondaires, bien moins conséquents en nombre de places, mais tout aussi efficaces. Certains jouent sur le glamour et d’autres sur les montagnes des Alpes, d’autres encore sur les paysages marins et d’autres, enfin, misent tout sur le vert. Panorama non exhaustif.
Verticalité, lumière, espace, matière : le centre de congrès Robert Schuman de Metz, ouvert l’an dernier, joue de toute sa modernité pour offrir à la ville un lieu de réunions doté des dernières technologies.
Verticalité, lumière, espace, matière : le centre de congrès Robert Schuman de Metz.

Selon l’agence Coach Omnium, la France comptait pas moins de 118 centres de congrès en opération en 2018 avec, en plus, une bonne quinzaine d’ouvertures programmées d’ici 2025. Cette offre, très variée, est disséminée sur tout le territoire, avec des pôles de concentration plus ou moins forts selon les régions. Sans grande surprise, l’Île-de-France est la mieux équipée avec 27 centres de congrès, dont 13 à Paris. Elle est tout de suite suivie par la région Auvergne-Rhône-Alpes (25), puis la Nouvelle Aquitaine et l’Occitanie, ex aequo avec 23 sites chacune. Viennent ensuite la région Sud (21), la Bretagne (19) et enfin le Grand Est (18).

Du coup, les organisateurs sont bien souvent embarrassés pour choisir. Néanmoins, pour une manifestation de très grande envergure, ce sera sans aucun doute le Paris Convention Centre, un lieu qui peut accueillir jusqu’à 35 000 participants en même temps et possède une salle plénière, la plus grande d’Europe, de 5 200 places assises. Inauguré en 2017, ce mastodonte de 70 000 m² sur trois étages a été conçu pour recevoir les plus grands événements nationaux et internationaux. Il regroupe dans un même bâtiment halls d’expositions, salles de réunions et de conférence, unités de restauration fixes et mobiles, salle événementielle et terrasse végétalisée. Son hyper-modularité lui permet de s’adapter à tous les événements.

En 2018, Paris a retrouvé sa position de leader au classement de l’ICCA (International Congress and Convention Association), devançant Vienne avec un écart de 40 manifestations !

Par exemple, en 2019, parmi les 19 congrès enregistrés, on note l’ESC Congress of Cardiology, soit 35 000 invités venant de 150 pays pour le plus grand congrès international jamais organisé à Paris ! Et encore, le succès du Paris Convention Centre est-il confirmé pour les années à venir avec 30 congrès déjà signés jusqu’en 2023, pour un total de 195 000 congressistes. “Nous captons des manifestations qui ne se tenaient pas, ou plus, à Paris par manque de place comme l’European Society for Medical Oncology qui aura lieu en 2021 chez nous et recevra 23 000 congressistes”, confirme Marta Gomez, directrice congrès de Viparis. Et qui ajoute : “en novembre 2019, un complexe hôtelier de 450 chambres s’ouvrira sur le parc, ainsi qu’un nouveau pavillon de 15 000 m² d’exposition avec, sur son toit, une ferme urbaine de 14 000 m² et un restaurant : le Perchoir. Puis, à l’horizon 2020-2024, nous inaugurerons les pavillons 2 et 3 revisités par Christian de Portzamparc.

De par son ampleur, le Paris Convention Centre participe au regain d’attractivité de Paris pour l’accueil des congrès internationaux. En 2018, la capitale française a retrouvé sa position de leader au classement de l’ICCA (International Congress and Convention Association), devançant Vienne avec un écart de 40 manifestations ! Mais c’est l’Île-de-France dans son ensemble qui peut s’appuyer sur de nouvelles infrastructures pour renforcer son attractivité. Ainsi, dans les environs de la capitale, le flambant neuf Palais des congrès Paris-Saclay a accueilli une trentaine de manifestations depuis son ouverture en avril 2018, dont une privatisation totale pendant un mois. Il dispose de neuf salles de séminaires flexibles éclairées par la lumière du jour, d’un auditorium de 593 places doté d’une large scène et d’un espace d’exposition de 985 m² avec une hauteur sous plafond de sept mètres.

Géré par Châteauform’, le palais des congrès de Paris-Saclay reproduit le modèle des lieux de séminaires proposés par le groupe, avec un accueil personnalisé et un côté “comme à la maison”.
Géré par Châteauform’, le palais des congrès de Paris-Saclay reproduit le modèle des lieux de séminaires proposés par le groupe, avec un accueil personnalisé et un côté “comme à la maison”.

Ambitions internationales

La seconde destination française en matière de grandes manifestations est Lyon ; une place en phase avec son rang de deuxième pôle économique hexagonal grâce à ses secteurs d’activités majeurs comme les biotechnologies, la chimie, le numérique ou le textile. Sa situation centrale en Europe et l’excellente desserte de la ville par train ou par avion en font une destination courue pour les événements internationaux, le tout étant renforcé par des infrastructures haut de gamme à l’image du nouveau Hall 7 d’Eurexpo, inauguré fin 2018.

Ce qui permet à Lyon de s’afficher au niveau national devant Montpellier, Toulouse, Marseille, Nantes et Nice. Avec sa promenade des Anglais et sa baie des Anges, Nice fait partie des principales destinations françaises pour le tourisme d’affaires. Son centre de congrès, le palais Acropolis, situé en plein centre-ville, propose pas moins de cinq auditoriums, 50 salles de réunions et 26 000 m² de surface d’exposition. En 2018, il a accueilli 132 manifestations, soit une augmentation d’environ 20 %. Bernard Carré, directeur du site, indique que “les congrès médicaux et scientifiques comptent parmi nos principales activités. Mais le Palais Acropolis accueille aussi de nombreuses conventions d’entreprise, en particulier dans le domaine IT, la banque et la grande distribution, ainsi que des salons, séminaires et grands événements sportifs, politiques ou économiques”.

Toujours dans le sud et comptant lui aussi parmi les “grands”, Toulouse entend également attirer les congrès internationaux, en particulier scientifiques, grâce au futur MEETT, un parc des expositions et centre de convention dont l’ouverture est prévue en 2020. Ce dernier se déploiera sur 15 000 m² répartis sur deux étages et pourra recevoir jusqu’à 10 000 personnes, dont 3 400 en plénière. D’ores et déjà, le MEETT confirme son attractivité pour les événements de grande ampleur en annonçant la tenue du 17 au 19 juin 2020 du Global Space in Toulouse, nouveau rendez-vous international des acteurs du domaine spatial et de son écosystème. La manifestation a pour objectif de devenir le “Bourget” du secteur. Elle rassemblera tous les acteurs de la filière et une cinquantaine de pays seront représentés.

Marseille, deuxième ville de France par sa population, peut naturellement aussi recevoir de gros congrès. L’an dernier, la cité phocéenne a reçu 816 manifestations et comptabilisé 416 482 journées congressistes. “Au palais du Pharo, nous recevons en moyenne 160 manifestations par an, de 60 à 1 500 participants. Elles sont à 60 % d’origine régionale, 30 % nationale et 10 % internationale”, souligne Samy Laboz, chargé de la promotion du lieu. Parallèlement, le Parc Chanot, l’autre centre de congrès marseillais qui vient d’obtenir la certification ISA 20 121 (système de management responsable), attire lui aussi de grands événements, voire très grands événements. Ainsi, en 2020, il recevra l’International Union for Conservation of Nature, congrès mondial qui fait partie des plus importants au monde et qui, sur dix jours, regroupera 10 000 personnes !

À l’est, du nouveau

L’Est de la France joue lui aussi dans la cour des grands. Ainsi, au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg, ce sont pas moins de 3 500 participants qui sont attendus en juin 2020 à l’occasion du 36e congrès national de la médecine et santé au travail. L’un des gros atouts de la ville est l’unité de lieu, puisque sur un même site sont réunis le centre de congrès, de 50 000 m², et le parc des expositions. “En 2021-2022, le complexe ajoutera un nouveau parc des expositions attenant de 50 000 m²”, précise Justine Debard, assistante marketing et communication de Strasbourg Convention & Exhibition Centre. Toujours dans le Grand Est, mais a priori moins attendue que la capitale alsacienne, une autre ville tire son épingle du jeu : Metz. Une métropole qui a ouvert en septembre 2018, entre la gare et le centre Georges Pompidou, le Metz Congrès Robert Schuman. Au cœur du quartier des affaires, le bâtiment conçu par Willmotte et Associés est le seul de la région à posséder un auditorium modulable de 1 200 places. Ultra moderne, doté de 16 salles modulables et labellisé ISO 14 001 (environnement), il a accueilli depuis son ouverture quelque 200 manifestations. “Il nous permet de capter de plus en plus d’événements internationaux comme le G7 de l’environnement qui s’est tenu ici en mai dernier”, constate Michel Coqué, directeur général du lieu.

À côté des centres des grandes métropoles, les congrès de taille plus modeste trouvent leur bonheur dans des destinations pleines de charme et à dimension humaine.

À côté de ces mastodontes, les congrès de taille plus modeste trouvent leur bonheur dans des destinations pleines de charme et à dimension humaine comme Tautavel, Cassis, Cognac, Gruissan, mais aussi Pau où le Palais Beaumont trône face à la chaîne des Pyrénées, vraiment face aux Pyrénées. Entouré d’un grand parc, il est logé dans un palais d’hiver bâti dans les années 30 et dont l’ancien théâtre a laissé la place à un auditorium sur deux niveaux de 196 et 540 places. Le jardin d’hiver a pour sa part retrouvé son lustre d’antan avec son étonnante palmeraie où les congressistes s’égaient aux heures de pause. Le Palais Beaumont possède 20 salles de réunions et peut accueillir jusqu’à 800 personnes en style théâtre et 900 lors d’un cocktail. Il reçoit chaque année 250 événements, dont la majorité émane d’entreprises implantées régionalement, mais d’importance internationale à l’image de Safran et Total. L’un des grands atouts de ce centre de congrès est d’offrir 2 000 connexions wifi simultanées et gratuites. Service que beaucoup de grands lieux business lui envient  ! Même esprit “à taille humaine”, même belle architecture pour le palais des congrès de Grasse. D’inspiration Belle Époque, il offre, en plus d’une capacité de 200 personnes, une vue exceptionnelle sur le littoral et le pays grassois. Grand avantage pour cette ville mouchoir de poche : il suffit de marcher pour rejoindre son hôtel ou son restaurant.

Reste une autre possibilité pour les entreprises : allier l’utile, le travail donc, et l’agréable en optant pour un centre de congrès situé en bord de mer. Le littoral français offre d’innombrables opportunités en la matière. Ainsi, à moins de trois heures de Paris et seulement 45 minutes de Bordeaux, Arcachon joue sur son charme “Années Folles” et l’emplacement exceptionnel de son palais des congrès, en plein centre-ville et en front de mer. Les participants sont pratiquement les pieds dans le sable et peuvent profiter de soirées organisées jusqu’à 500 personnes sur une plage privatisée, mais aussi, dans l’enceinte même du palais des congrès, de pauses apéritives ostréicoles. L’auditorium, rénové en 2018, peut accueillir jusqu’à 500 personnes. En 2018, 164 manifestations représentant 14 978 congressistes se sont tenues sur le site.

Dans un tout autre genre, beaucoup plus iodé, Saint-Malo est aussi une excellente option pour tous les amoureux du grand bleu. Posé sur la plage des Sillons, son centre de congrès devrait achever ses travaux de rénovation dès ce mois de septembre. Il sera notamment doté d’une terrasse panoramique de 150 m², d’une nouvelle rotonde de 405 m² située au-dessus des deux déjà existantes et disposera au final de 19 salles de réunions. Son directeur, Xavier Burban, déclare que “sa cible principale sont les congrès médicaux, scientifiques, syndicats et fédérations de plus de 500 participants.” Bercée par l’air vivifiant de l’Atlantique, La Rochelle ne manque également pas d’atouts. Elle s’est même forgé une solide réputation auprès des secteurs nautique et agroalimentaire. Les congrès y ont le choix entre deux bâtiments à fleur d’eau, dont l’Espace Encan situé dans l’ancienne halle à marée qui fait face au bassin des Grands Yachts, ou le forum des Pertuis, arrimé au port de plaisance des Minimes.

De l’eau donc ; de l’eau pour bain de mer, mais aussi de l’eau surgie des profondeurs de la terre et qu’aimèrent tant les privilégiés du début du siècle dernier. Et dans le style, viennent automatiquement à l’esprit deux grandes stars des Années folles : Vichy et Evian. Tandis que Vichy offre comme cadre aux événements le Palais des congrès-opéra, un monument classé niché au cœur d’un parc en centre-ville, Evian joue sur sa situation idyllique au bord du lac Léman. La ville thermale propose deux sites distants de cinq minutes à pied l’un de l’autre. Face au lac, le Palais Lumière dispose d’un auditorium de 375 places, alors qu’en centre-ville, le Palais des Festivités est, lui, doté de 2 000 m² d’espaces modulables, dont une salle plénière de 450 personnes. En off des séances de travail, les groupes peuvent profiter d’activités nautiques liées au lac ou plus montagnardes avec des stations de ski à tout juste 12 kilomètres.

Compacité et flexibilité : en hébergeant sur un même site un centre de congrès et un parc des expositions, Strasbourg propose une offre tout-en-un. © Strasbourg Événements
Compacité et flexibilité : en hébergeant sur un même site un centre de congrès et un parc des expositions, Strasbourg propose une offre tout-en-un. © Strasbourg Événements
Avec son palais des congrès datant de la Belle Epoque, Grasse offre une remontée dans le temps avec le bleu de la Méditerranée en toile de fond.
Avec son palais des congrès datant de la Belle Epoque, Grasse offre une remontée dans le temps avec le bleu de la Méditerranée en toile de fond.
Le palais des congrès d’Arcachon joue autant sur la qualité de ses équipements que sur le charme d’une destination à taille humaine, posée au bord de l’Atlantique.
Le palais des congrès d’Arcachon joue autant sur la qualité de ses équipements que sur le charme d’une destination à taille humaine, posée au bord de l’Atlantique.
Au pied des montagnes, au bord de l’eau : bordant le lac Léman, Evian offre un cadre sublime pour des congrès vivifiants. Son second atout : une grande proximité entre les différents lieux, tous accessibles à pied. © Ville d’Evian
Au pied des montagnes, au bord de l’eau : bordant le lac Léman, Evian offre un cadre sublime pour des congrès vivifiants. Son second atout : une grande proximité entre les différents lieux, tous accessibles à pied. © Ville d’Evian

Prise de hauteur

Les entreprises souhaitant carrément prendre de la hauteur opteront pour les Alpes françaises, Val-d’Isère ou Tignes par exemple. À la fois, complexe sportif indoor dédié au sport de haut niveau et centre de congrès, TignEspace propose 1 500 m² d’espaces où se réunir. Pour Stephie Dijkman, directrice commerciale et marketing Tignes Developpement, “située à 2 100 mètres d’altitude, Tignes est une destination unique : décalée, cosmopolite, sportive et innovante. Elle offre aux groupes, été comme hiver, une expérience unique de vivre la montagne autrement avec, au choix, un vaste panel d’activités dont la dernière en date est un simulateur de golf.”

Mais le vrai glamour, un “congrès-sur-glam” en quelque sorte, c’est entre autres du côté de Deauville, Cannes, Biarritz ou La Baule que les organisateurs de congrès le chercheront. Et le trouveront. A deux heures de Paris, Deauville doit sa renommée internationale aux nombreux peintres qui ont séjourné comme Monet, Corot et Manet, son architecture typiquement normande et sa célèbre promenade des plages, les Planches, avec ses parasols multicolores et ses cabines immortalisées par Claude Lelouch dans « Un homme et une femme ». Le cinéma fait aujourd’hui partie intégrante de la station balnéaire et son festival du film américain est devenu le rendez-vous incontournable des cinéphiles en septembre, mais aussi des amateurs de photos de stars françaises et américaines. Se déroulant au sein du CID, le Centre International de Deauville, il offre l’opportunité aux entreprises d’associer leur congrès à cet événement, comme l’évoque Philippe Durand, directeur communication et marketing du lieu : “elles peuvent inviter leurs relations publiques et clients au festival grâce à des pass VIP. Ainsi, cette année, à l’annonce de Catherine Deneuve comme présidente du festival, beaucoup de sociétés ont réservé ce type de pass.”

Hôte du festival du film américain, le Centre International de Deauville prête son cadre glamour pour des événements corporate à deux pas des célèbres “planches”.© J. Basile
Hôte du festival du film américain, le Centre International de Deauville prête son cadre glamour pour des événements corporate à deux pas des célèbres “planches”.© J. Basile

Cocooning à la plage

Tout comme Deauville, Cannes offre un cadre infiniment glamour, avec sa mythique Croisette et son Palais des Festivals où les congressistes peuvent monter les célèbres marches habillées d’un tapis rouge. À La Baule, c’est la grande plage qui joue ce rôle, la plage et sa baie qui n’est rien de moins qu’inscrite au club des plus belles plages du monde. “La destination tonique, chic et authentique, nichée entre terre et mer au cœur d’une pinède protégée, est à moins de 3 h de Paris par TGV direct, et à 45 minutes de l’aéroport international Nantes-Atlantique. Nous accueillons les congressistes dans un resort “cocooning”, les pieds dans le sable… Un parc hôtelier toutes catégories, un palais des congrès résolument moderne et connecté de 3 500 m², et 100 % modulable, des services de proximité… Tout est réuni pour faciliter l’organisation d’un congrès et offrir aux participants la meilleure expérience possible”, explique Louise Chaillou, responsable promotion et commercialisation internationale d’Atlantia.

C’est particulièrement tendance : les entreprises soucieuses du bien-être de la planète peuvent se rendre dans des sites labellisés éco-responsables comme à Nantes, Nancy ou Rennes.

Mais, pour le romantisme, la nostalgie peut-être, c’est un peu plus bas sur l’Atlantique qu’on la trouve, au Pays Basque, avec l’élégante Biarritz qui accueille les groupes sur trois sites situés à quelques pas l’un de l’autre. Si deux sont face à l’océan, tous ont conservé l’architecture Belle Epoque qui rappelle que la station fut autrefois le lieu de villégiature de toute l’aristocratie européenne. En effet, Biarritz a conservé ce charme unique qui faisait dire à Victor Hugo : “je ne sache pas d’endroit plus charmant et plus magnifique que Biarritz”. Il est vrai que la ville peut recevoir des manifestations de tous secteurs, même de très grande ampleur comme ce fut le cas cet été avec la tenue du sommet du G7. Elle reflète ainsi le vaste potentiel français en matière de congrès.

Enfin, et c’est particulièrement tendance, les entreprises soucieuses du bien-être de la planète peuvent se rendre dans des sites labellisés éco-responsables. Parmi ces derniers, Nantes a fait du développement durable son cheval de bataille. Elue capitale verte de l’Europe, c’est la première ville française référencée au sein de l’index “Global Destination Sustainability” par l’unique organisme de veille dédié à la filière mondiale de l’événement durable, tout en étant la première en Europe en nombre d’hôtels éco-certifiés. Quant à sa Cité des congrès, elle est la seule en France à avoir le Quality Standard Or de l’AIPC (association internationale des palais des congrès). De plus, elle est engagée avec neuf autres destinations dans une démarche de certification Destinations Internationales Responsables ISO 20 121.

Parmi celles-ci, Nancy met en avant son centre de congrès Prouvé, implanté au sein de l’éco-quartier Nancy Grand Cœur. En 2019, ce dernier a accueilli 123 manifestations MICE, dont 24 d’envergure internationale. Rennes Métropole fait aussi partie des territoires pilotes pour la mise en place de cette norme. “Concernant le Couvent des Jacobins, plusieurs actions sont menées : préférence à la mobilité douce et aux déplacements à pied, partenariat avec des prestataires engagés, application d’une politique RSE sur plusieurs niveaux dont l’impact carbone, l’utilisation de produits éco-labellisés, la gestion de l’énergie et la valorisation des déchets…”, dit Karine Treguer, directrice du développement de Destination Rennes. Cette implication a permis à la ville de remporter la candidature pour le congrès mondial de l’agriculture bio 2020, où sont attendus 2 500 congressistes du monde entier. Pourtant, malgré tous ces exemples qui permettent de choisir par thématique sa destination, le vrai critère qui demeure au moment du choix final, ce sont le budget et l’accessibilité. Très pragmatique en somme.

Participant à l’air du temps, Nancy inscrit son nouveau centre de congrès Jean Prouvé au cœur d’un éco-quartier.
Participant à l’air du temps, Nancy inscrit son nouveau centre de congrès Jean Prouvé au cœur d’un éco-quartier.
Dans l’air du temps, la Cité de Nantes a fait de l’éco-responsabilité sa grande priorité.
Dans l’air du temps, la Cité de Nantes a fait de l’éco-responsabilité sa grande priorité.